7.31.2013
7.24.2013
tisser serrer
Ma soeur est arrivée hier soir de l'autre bout de la Terre, accompagnée de ma nièce et de mon neveu. Depuis un an que nous les avons vus, installés à Beijing qu'ils sont parce que mon beau-frère a décroché un deuxième contrat de travail à l'étranger. Cette fois, ils sont avec nous pour un mois.
Malgré leur adaptation au décalage horaire, j'aurais aimé leur parler ce midi pour leur souhaiter la bienvenue, mais ils sont chez ma maman et son mari et là-bas, toujours pas d'électricité. Ça dure depuis vendredi dernier. Maman m'a appelé hier matin avec son cellulaire, récemment acquis pour situation semblable parce qu'ils y ont goûté souvent à des pannes l'hiver dernier, mais je n'ai pas noté le numéro de l'appareil portable lorsqu'elle me l'a donné il y a quelques mois via un courriel. Peu importe, nous finirons bien par enfin échanger normalement.
C'est que durant cette dernière année, nos communications n'ont pas abondé. La Chine, autant dire une autre planète. Skype a relativement bien fonctionné pendant trois mois, mais tout à coup, plus rien de possible. Pour le téléphone, nous n'avons aucun numéro pour les joindre. Nous attendons donc leur appel, raté une fois sur deux parce que nous sommes sortis à ce moment-là. Même les courriels demeurent un moyen très moyen, du fait que le bon ordinateur de la maisonnée est celui de mon beau-frère qui s'absente souvent avec pour cause de voyage d'affaires. Heureusement, cette fin de semaine, je serai avec elle de visu et à nous connaître, ce sera comme si nous nous sommes vues tout juste hier.
J'espère profiter d'eux pendant qu'ils sont ici. Le seul plan sûr est celui de deux nuits en camping, nos trois petites familles - incluant celle de ma soeur aînée, bien sûr - réunies. Sinon, du temps partagé principalement chez ma maman et son mari.
Le plus beau, ce sera de voir nos enfants apprendre à se connaître davantage. De ma nièce, l'aînée de cette génération de notre généalogie, à fillette, la cadette du groupuscule, avec les quatre garçons entre les deux. Une troupe de bonheurs complices, sans en douter. Leurs jeux deviendront des souvenirs impérissables qui tisseront leurs liens familiaux et donnera une toute nouvelle dimension à notre fratrie. Les trois mamans émerveillées par leurs progénitures entremêlées. Vieillir en beauté.
7.15.2013
tune up
Mon corps en apesanteur dans la fraîcheur du lac. Seule ou presque dans cette eau noire enveloppante. Les plaisanciers sont retournés en ville, travailler.
Je suis chez ma maman et son mari, invitée de leur paradis. Les cocos sont avec moi, bien sûr. M. ne peut être des nôtres, réglé du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30 qu'il est, comme tant d'autres.
C'est que ma maman m'a trouvée bien faiblarde au téléphone la semaine dernière, complètement vannée par l'immense tache peinture que j'étais. Les meubles des enfants ont été placés dans la pièce au plafond vert et aux murs blancs la veille de notre départ, prêts à servir dès notre retour. C'en est terminé avec les pinceaux pour un petit bout.
Penser que je peux tout accomplir sans ployer, parce qu'il le faut. Soutenir le rythme et même en rajouter, parce que de toute manière, je suis totalement déconnectée d'avec mes besoins, mes envies, alors autant m'effacer sous le poids de ceux sur qui je veille.
La victimite me répugne, vous le savez, mais vraiment, dernièrement, j'évite de me mirer, de peur de rencontrer cette femme qui voudra une part de moi, elle aussi.
Alors venir me ressourcer, là où ma maman me bichonne, moi sa toute petite. Elle et son mari en or veillent à ma détente, même si fillette me colle littéralement aux baskets. Je peux respirer et recharger mes batteries. Entourée de vert tonifiant et d'eau noire enveloppante. À un souffle de reprendre le chemin du travail, à mon tour.
7.08.2013
sursaturée
Écrire parce que j'ai enfin une minute. C'est que l'immense tâche peinture draine mes journées de tout moment potentiellement libre. Bien que ceux-ci n'abondaient pas pour autant auparavant. J'ai l'impression d'avoir trouvé le secret à l'ajout d'heures dans une journée. Je ne le partage avec personne, de peur de vous lancer dans cet état d'épuisement qui m'embrouille la matière grise. De retour sous peu, dans une meilleure condition mentale et physique. Souhaitons-le.