orphelins de l'Éden

5.16.2011

mille visages

Les arbres aux troncs carbonisés d'avoir bu tant d'eau
pointent leurs fluorescences vers le ciel gris
et je marche près du marais, aux aguets.
Il y a foule plumée,
pour mon plus grand enchantement.
Les bottes de pluie bien calées dans la boue,
j'avais besoin d'avaler cet air pur, froid et humide,
de réaliser que tous les pissenlits se recroquevillent lorsqu'il pleut,
d'apercevoir les bourgeons couleur framboise presque indécents dardant au bout des branches d'une espèce de sapin.
J'avais besoin de marcher après trois jours encabanés.
On m'offre en cadeau un tableau vivant d'une beauté onirique à couper le souffle.
Je te reconnais.
Tout autour, je sais que c'est toi.

1 Comments:

At 11:34 p.m., Blogger Joanna said...

eh oui, l'air frais, ça n'a pas de pareil!
mon masseur, qui est aussi le tien :o) me disait qu'on a beau manger le plus bio et tout bon du monde, si on sait pas comment bien respirer ça sert à rien!
respirons donc à plein poumons ce printemps!
bisous
jo

 

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