orphelins de l'Éden

4.28.2011

animisme

Dans la boîte avec l'empreinte de sa patte dans l'argile, il y a une pochette pleine de ses poils noirs. Je ne m'attendais pas à cette trouvaille. M. trouve ça morbide. Il dit que ça ouvre la plaie à nouveau, que ça nous fait reculer dans notre deuil en la faisant remonter à la surface de notre mémoire d'un coup. Une semaine et demie ne suffit pas à effacer quoi que ce soit de ta présence au paradis. À tous les jours qui passent, je te cherche. Heureusement, je sais que pour le restant de ma vie, je peux te trouver dans mon coeur.

1 Comments:

At 5:06 p.m., Anonymous M-H said...

C'est difficile au début. Mais au fil du temps on réalise que ce n'est pas tant l'animal en tant que tel qui nous manque, mais aussi la présence dans la maison quand on rentre de faire les courses... le réconfort de ne pas laisser la place vide.... J'ai eu du mal à me défaire de mon vieux Figaro.. Ma poulette est arrivé 2 mois et demi plus tard.. pas pu résister...

 

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