orphelins de l'Éden

4.08.2011

se tonifier avec légèreté

Demain matin, An. et moi allons participer à notre deuxième session de yoga à contribution volontaire. L'instructeur, un retraité originaire de l'Inde qui pratique cette discipline depuis qu'il a 18 ans, guide le groupe de manière brouillonne et sympathique. De toutes mes séances de yoga, celle de la semaine dernière fut de loin la plus décontractée et sans prétention. Beaucoup d'exercices de respiration et d'étirements sommaires, très peu de postures auxquelles on m'avait habituée dans d'autres studios. Malgré cela, quelques courbatures ressenties au lendemain des exercices nous ont convaincu du travail accompli la veille.

Environ quatre-vingt personnes étaient réunies dans le gymnase d'une école secondaire, une aire vitrée en grande partie qui nous donne l'impression d'être à l'extérieur, parmi les arbres. Parmi elles, une majorité d'individus du bel âge expliquant peut-être l'aspect soft des exercices.

Autour de M. Sx., l'instructeur philanthrope, sa femme et plusieurs fans de son travail s'occupaient d'orienter les nouveaux venus dont nous faisions partie. An. me répéta plus d'une fois combien elle était impressionnée par toute cette organisation. C'est à peine si l'on ne nous tint pas la main pour aller prendre place sur nos tapis.

Comme uniforme de la forme, nous enfilerons nos horriblement laids t-shirts achetés pour encourager la fondation mise sur pied par M. Sx. et sa femme qui s'est donné deux mandats: venir en aide aux gens dans le besoin et accompagner ceux qui traversent des moments de crise existentielle. De le faire crée une appartenance il paraît.

(sourire en coin)