orphelins de l'Éden

3.25.2011

chasser la paresse

De l'intérieur, le soleil domine. Une fois passé le pas de la porte, le vent l'emporte. Les joues de garçon rougissent, mordues par le froid, mais il s'en fout, d'aligner les pas le comble de joie. Seul avantage de cette température, ton costume rembourré qui amorti tes chutes lorsque tu t'étales sur tout ton long, par en avant. Au fond, l'avantage te joue peut-être un tour en gênant tes mouvements. Alors c'est bon, vivement le printemps.

Petit retour sur mon mal de dos. Simplement, il s'est résorbé d'environ 90 %. J'évite la douleur résiduelle en dormant surtout sur mon côté gauche. Si je tente de longs blocs sur mon dos ou sur mon côté droit, je me réveille avec une brûlure inconfortable plutôt qu'avec le poignard qui m'a si longtemps bousillé le dodo. En résumé, Y., mon nouvel ostéo, est d'une efficacité redoutable.

Petit retour sur le concert de jeudi soir dernier. Sublime. Une voix caverneuse, l'autre cristalline. Des musiciens chevronnés à l'inventivité fascinante. Des pièces inédites mur à mur. Un vrai délice pour les mélomanes qui nous sommes.

Petit retour sur un film vu hier soir. The Fighter, basé sur des faits vécus, est surréel tellement il prend racines dans des drames ordinaires de petites gens extraordinaires. Un scénario bâti de main de maître.

Petit saut dans le temps. Dans une semaine, je me remets au yoga en groupe. J'ai déniché des cours offerts gratuitement pas trop loin du paradis. Mon corps de bois redeviendra liane. Je me le dois.