orphelins de l'Éden

3.31.2011

au grand

Le tissu serré qu'est l'univers a décidé que ces jours-ci, il m'enveloppait d'un peu plus près. Les signes de cohérence se multiplient et je n'ai d'autre choix que de me laisser aller à cette agréable impression d'être à ma place, au bon moment.

Après les rêves, les coïncidences et l'intuition aiguisée sont venues densifier la trajectoire de la synergie qui s'échange aussi clairement qu'une conversation téléphonique.

Moi réceptacle recueillant le code morcelé, moi analyste parvenant à coller les pièces d'un puzzle pas du tout tiré par les cheveux, moi émerveillée par cette complicité ultime.

Il faut croire que le dégel affûte mon sixième sens ou serait-ce que mon corps libéré du mal nocturne s'ébroue dans cette énergie qui circule à flot à nouveau.

Peu importe, l'ivresse de renouer avec la source est encore et toujours cet élixir dont je ne me lasserai absolument jamais.