orphelins de l'Éden

9.17.2009

pépites d'or confectionnées

Journée de fin d'été parfaite aux airs murmurés gaiement pour me tenir compagnie pendant mes parenthèses marchées. Le moral est en forme. L'énergie est au rendez-vous. Rien à voir avec les batteries à terre de la semaine dernière.

Je quitte la maison à l'aurore avec un cadeau sur les mains. Sur les mains, parce qu'hier, mes doigts ont cherché à se cacher dans mes poches pour se protéger du vent de plus en plus froid qui souffle toujours fort dans le couloir créé par les immeubles entourant le Centre Bell. Alors avant de quitter le paradis, je pense à prendre avec moi les belles mitaines bleues tricotées que la belle-mère de ma soeur B. m'a offerte - elles et une foule d'autres magnifiques pièces, dont une veste minuscule et une couverture pour bébé Bo. - début juillet lorsque nous étions restées là-bas quelques jours. Mes menottes emmitouflées ont tout simplement frétillé de plaisir pendant que dans mon fort intérieur résonnait un "vive le confort".

Je rentre au paradis avec un cadeau dans les mains. Un pot de relish concoctée par ma deuxième voisine à gauche, Jn., que je rencontre régulièrement le matin et le soir dans l'autobus. Quand je lui demande comment s'est passée la corvée culinaire dont elle m'avait parlée la semaine dernière, elle me répond qu'avec un hachoir à viande, c'est tellement facile de passer les légumes - piments doux, chou, oignons, tomates vertes -, et ajoute: "Aimes-tu la relish?" Moi? Je suis une fan absolue de tous ces condiments maison faits avec amour. Alors, voilà, j'hérite d'un pot Masson bourré de dur labeur que je dégusterai avec des oeufs cuits sur le plat peut-être ou un morceau de pâté aux patates. Le bonheur total.

Quand toute cette abondance pleut, comment ne pas se tourner vers les cieux?