orphelins de l'Éden

9.09.2009

boost

Hier soir, M. et moi, nous avons été frappés en plein front par une coïncidence grosse comme quelque chose d'arrangée par le gars des vues.

Rentrée au paradis d'une journée occupée au onzième et d'un retour à la maison dans un autobus bondé à craquer, j'ai retrouvé M. sur le bord d'un mini burn-out tellement il était découragé par les travaux qui n'avaient pas, selon son regard un peu trop pessimiste à mon goût, avancé d'un ïota. Avec le peu d'énergie restante, j'ai bien tenté de lui remonter le moral, mais mon ton robotique et rationnel dû à la fatigue qui me gagnait n'a pas eu tout à fait le dessus sur son broyage de noir.

Alors juste après le souper, nous sautons dans Jasmine la Fit direction Réno-Dépôt, là où M. a l'impression de passer ses journées, pour échanger des luminaires et de la laine minérale, chacun dans notre bulle, à plat.

Au comptoir des retours, tout change. Arrivé de nulle part, le cousin de M., S. l'électricien, celui dont nous attendions absolument des nouvelles pour pouvoir avancer côté installations électriques justement, salue mon amoureux comme si de rien n'était. C'est à peine si M. et moi on ne s'est pas frotté les yeux tellement ça n'avait pas de bon sens comme apparition. Nous n'avions jamais, au grand jamais, rencontré son cousin en dehors des meetings familiaux qui ont lieu une fois aux ans et demi environ. Et là, il est devant nous, dans un moment de creux évident, juste quand pas plus tard que la veille, M. demandait de l'aide de sa soeur pour demander à ce même cousin, via Facebook, de communiquer avec nous le plus rapidement possible s'il vous plaît.

Je demande à S.: est-ce que je peux t'embrasser? De me frotter les joues contre les siennes, c'était un peu comme de me pincer. L'univers a ouvert une trappe pour le laisser tomber à deux pieds de nous. D'un claquement de doigts, notre banque de motivation s'est remplie à ras bord. Go figure.

3 Comments:

At 3:53 p.m., Blogger  said...

Hey ! Est-ce qu'il y a moyen de t'envoyer un petit mot pour te remercier de tes commentaires sans que ça devienne un part intégrante du blog (c'est-à-dire accessible au public). Autrement dit, tu as une adresse courriel ?

Hum... mais si je laisse mon adresse courriel ici, c'est elle qui devient free as a bird sur le net. Meme chose si tu me laisses la tienne sur mon blog. Dilemne, dilemne...

Dans le fond, tous ces scrupules paranoiaques sont un peu ridicules: c'est seulement que je t'ai entendu dire que tu avais beaucoup de lecteurs alors...

Mais j'y pense, il doit avoir moyen d'effacer un commentaire, non ?

Attends, je fais un test et je te reviens.

 
At 3:55 p.m., Blogger  said...

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.

 
At 10:00 p.m., Anonymous ziwi said...

:)))

 

Publier un commentaire

<< Home