orphelins de l'Éden

11.21.2008

vivre d'amour

En sortant du paradis ce matin, en direction pour un rendez-vous médical, j'ai réfléchi au fait que peut-être que Dieu attend tout simplement de moi que je m'en remettes à lui, que je lui laisse les rênes, que je m'abandonne à sa volonté. Comprenez-moi bien, je crois à l'ensemble, au mystère, au Tout. Seulement, une partie de moi veut aussi croire au pouvoir de ma volonté, celle de penser tellement fort à quelque chose qu'elle se matérialise ou se concrétise. Dans mes croyances, il y a l'humilité face à la Création, incluant le génie du Créateur; il y a également la réalisation par volonté d'agir et d'être. Mais ce matin donc, j'ai eu l'intuition que mon test, que ce que je dois comprendre de l'épreuve qui s'éternise me semble-t-il, c'est que je dois me laisser aller sans tenter d'intervenir pour faire changer le cours des choses. Mes prières doivent être de reconnaissance et de gratitude, non de désir et de demande. J'imagine que la volonté et la force de l'invocation par l'esprit sont assujeties au Grand Manitou avant tout, à sa convenance puisque lui seul connaît le plan.

Entre-temps, je continue ma liste de belles choses qui me sont offertes et sur lesquelles je dois me concentrer.

Dans le désordre:

Il y a Cht., mon amie-collègue, qui me laisse un macaron de chocolat dans le tiroir de mon caisson au travail, qui m'a gratifiée de sourires fendus jusqu'aux oreilles à tous les jours de cette semaine.
Il y a M. qui me bécote le visage au petit matin en me souhaitant une "bonne journée ma fragilotte".
Il y a Al. mon ami-collègue qui me dit hier soir que je suis généreuse de ma personne et qui m'offre à son tour.
Il y a maman qui me dit que je suis sa perle.
Il y a la jeune vendeuse aujourd'hui aux cabines d'essayage qui me dit, d'une façon simple et sincère, que je suis belle.
Il y a ma soeur G. qui veut passer du temps de qualité avec moi.
Il y a ma soeur B. qui m'appelle depuis Hong Kong pour me faire rire et s'assurer que je vais bien, vraiment.
Il y a GM, ma patronne-amie, la fesse gauche de B., qui marche avec moi dans l'air mordant.
Il y a Jl. qui s'inquiète.
Il y a ma grand-maman qui a la joie dans la voix quand nous nous parlons.
Il y a que le médecin aujourd'hui me donne des bonnes nouvelles et m'écoute de manière touchante, malgré le court laps de temps partagé.
Il y a mon ostéopathe qui sent ma fragilité et me fait un clin d'oeil complice et apaisant lorsque je la quitte en me disant qu'elle est bien d'accord avec mon souhait de décrocher pour un petit bout de l'idée de concevoir.
Il y a le onzième qui me fait carburer au meilleur de moi-même.
Il y a vous qui subissez mes fluctuations d'humeur.
Il y a tous les autres acteurs et évenements qui me croisent chaleureusement et m'enchantent, malgré ma tristesse passagère.

Vous savez, ma tristesse n'est toujours que passagère.

2 Comments:

At 11:12 p.m., Anonymous Anonyme said...

Tu es accueillie par un sourire fendu jusqu'aux oreilles parce que je t'aime, chère blogguese =) Et même si je lis ton moral dans ton visage (chose qui m'inquiète un peu bien sûr), je suis quand-même heureuse de te voir.

Par contre, petite affaire à régler lundi: Mais quel macaron??! Ça ne vient probablement pas de moi!!! Hii hii =)

Bon week-end, plein de bonnes choses (quelle belle liste!) et au plaisir à lundi!

Cht.

 
At 9:13 a.m., Blogger Ludivine said...

Eh bien, si ça ne vient pas de toi, ça vient de quelqu'un qui aime à fréquenter les mêmes chocolateries que toi... et oui, à lundi chère amie.

 

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