petit démon
Temps de chien, humeur de chien. Il y a des jours comme ça où le simple fait de me retrouver parmi mes congénères m'hérisse. Surtout lorsque plusieurs y vont de leur manie de toujours vouloir le dernier mot. Ces discours de sourds me puent au nez et je préfère alors me fermer comme une huître, jusqu'au retour d'une communication plus fluide.
Humeur de chien pour aucune raison en particulier sinon. Peut-être était-ce quelque chose à voir avec la pression atmosphérique, peut-être était-ce quelque chose avec le fait que l'emmerdement se perpétue et se décline de mille et une agonies au onzième. Alors quand je sors à ma petite pause dans la pluie froide qui me mouille les bouts de pied et que je me retrouve en face d'une jeune femme insolente qui veut avoir le dernier mot au comptoir du Pain Doré, je ne peux m'empêcher de marmotter une insulte lui étant destinée quand je sors. Garce.
Je n'aime pas me comporter bassement. Insulter de façon hypocrite, c'est encore plus bas que de dire des choses blessantes en face. L'idéal, ce serait de ne pas craquer sous la pression de l'agressivité ou de la colère. L'idéal, ce serait de respirer un bon coup et d'éclaicir la situation avec classe et détachement. L'idéal, ce serait d'interrompre le cercle vicieux des sentiments négatifs.
Quand je quitte la boulangerie et que je retourne sous la pluie froide qui me mouille encore les bouts de pied, je réfléchis à ce que j'aurais pu faire de différent dans la situation qui vient de me souiller d'une certaine façon puisque ma réaction a généré une dose de négativité que j'ai ensuite rejetée dans l'univers qui nourrit ensuite tous les autres organismes ensuite, moi incluse. Bien sûr, cette vision globale peut sembler exagérée, mais vraiment, si elle était davantage appliquée, le taux de mauvaises vibrations chuterait drastiquement et le fameux aimer vous les autres deviendrait réalité pour générer un monde ouaté et paisible.
Sauf que voilà, je suis de chair et d'os, sans cesse confronter à faire de mon mieux avec mon énergie. Il me reste encore beaucoup de croûtes à manger avant d'avoir mes ailes. Heureusement, ça veut dire encore une panoplie d'expériences en perspective.
3 Comments:
heille ! Des fois, pèter sa coche ça fait du bien aussi! Et puis sérieusement, on se fait souvent ramasser sans le savoir par une caissière désagréable, un client chialeux, tout ce que tu veux. On ne perçois pas toujours la colère des autres. Des fois ça fait du bien de faire sortir le surplus, tout le monde le fait, alors pourquoi pas toi ? t'es pas une sainte (désolée de te le dire ! ihih ) mais simplement quelqu'un qui a besoin de faire sortir quand c'est trop , c'est trop !
ALors arrête de te culpabiliser, tu as tes tords, tes raisons, pis des fois ça fait juste du bien d'évacuer, comme des fois ça fait du bien d'exploser de bonheur.
Il faut un peu des deux dans la vie
Je disais justement aujourd'hui que je n'avais jamais vu Ludivine fâchée. Irritée, stressée ou triste, mais jamais vraiment fâchée. C'est intéressant de voir ce côté des gens. J'aurais voulu être là ;)
Je me suis rendue compte de la 'virilité' de mon chum le jour où il m'a finalement remis à ma place (de manière pas très méchante, tout de même). Cette poussée de testostérone ou de trop plein m'a fait voir un autre côté de lui. Contrôlée, la colère peut devenir un outil pour grandir, se faire respecter ou sortir l'énergie négative. Même Jésus s'est fâché au temple, et il semble que Mère Theresa avait tout qu'un caractère. Ne t'en fais pas, on t'aime comme t'es et tu ne peux pas être pire que moi :D
D'un côté, je suis une adoratrice de la colère car je trouve que ça donne de l'énergie, mais j'en suis peut-être un peu esclave... et d'un autre côté, oui, je suis ultra d'accord avec la perception des vibrations qui nourrissent le monde autour de nous.
Alors tout ce qui me reste à dire est: Je vais venir aboyer à ton bureau demain =)
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