orphelins de l'Éden

6.07.2008

ça prend tout le monde pour faire un monde

Bon c'est fait et comme je l'ai voulu, le tout s'est déroulé dans l'allégresse. Bon à part ce moment où je suis partie à pleurer, moi qui n'en voulais pas de larmes pour cette journée. Mais bon, ça été plus fort que moi, ça débordé comme on dit. C'est arrivé après la séance de signatures nombreuses, quand la porte du bureau du grand patron s'est refermée sur le noyau plus intime de la famille pour discuter de l'importance des dits engagements que je venais de prendre envers ma profession. Eh oui, que voulez-vous, j'ai beau grogner parfois, mais je l'aime bien mon boulot au onzième.

Au réveil ce matin, la nouvelle donnée dans ma vie est venue la première se planter dans mon esprit. Pour moi, c'est comme ça. Ce moment flou où le rêve et la réalité se rencontrent et se saluent pour le changement de shift, c'est là que le disque dur reprend du service et départit les informations. Le déroulement de la journée à venir surtout, mais quelque fois, comme ce matin, les événements de la veille prennent le dessus l'espace de leur réminiscence. Ainsi, je me suis revue assise devant la paperasse, dans un état de contentement. Enfin.

Aujourd'hui, ce samedi qu'on annonce chaud et écrasant, Cht. s'en vient en ville. C'est la deuxième information qui est apparue dans mon cerveau. Il y a plus d'un an que je ne l'ai vue. C'est cette amie qui a vécu en Corée, puis au Japon, pour finir à Taiwan. Elle était partie là-bas, en Asie, il y a plus de dix ans, pour y enseigner l'anglais. Ce boulot ne nécessitait qu'une formation de base avec bien sûr comme pré-requis de bien parler et écrire la dite langue, avec en plus une capacité à léguer le savoir à d'autres. Cht. a donc accompli ce travail particulier d'être plongée dans une culture totalement étrangère et de se retrouver devant des individus ne parlant pas du tout la langue qu'ils sont venus apprendre. Sans oublier qu'elle a dû parvenir elle aussi à se débrouiller dans ces dialectes gutturaux.

Après toutes ces années, elle dit qu'elle est revenue pour de bon. Reste à savoir pour combien de temps. Parce que j'ai l'impression que la miss a le voyage et l'étranger dans le sang, quoi qu'elle en dit. Elle est de la même race que Sr., mon amie aux ailes qui ne tient pas longtemps en place. Elles sont de ceux qui ont vu les beautés du monde et qui savent. Que sauter dans un avion pour aller explorer un coin de la planète, ce n'est qu'une question de priorité et que les avantages de telles découvertes valent tous les fonds de pension, tous les REER, tous les investissements immobiliers. Comme je l'ai dit, c'est une question de priorité et de choix. Elles font le choix de constamment pétrir leur âme au contact de la rencontre sur le terrain.

Alors Cht., avant de revenir de Taiwan, a conclu toutes ces années à l'étranger par une tournée dans plusieurs pays. C'est d'elle que j'ai reçu une première carte postale de la Tanzanie, ce berceau de l'humanité, et puis une seconde de Jérusalem, la ville sacrée. Décidément, ses yeux en ont vu des trésors et des cultures, des soies et des nourritures.

Les miens en tout cas viennent de découvrir un jeune homme totalement pété. C'est M. qui m'a dit de venir voir ce drôle de phénomène sur l'écran de son ordinateur. M. l'a lui-même découvert par son ami, Al. Je tiens à vous le faire découvrir à mon tour parce qu'il est de ces individus qui rentrent dans cette catégorie de gens qui jouent les funambules entre le génie et la folie. Absolument décoiffant. Son nom, c'est Lasse Gjerstsen. Je l'inscris dans mes liens à l'instant. Ce que vous y verrez, c'est un collage vidéo hallucinant. Si vous aimez, je vous recommande de dénicher A self portait by Lasse Gjertsen une fois rendu sur You Tube. C'est facile, vous n'avez qu'à regarder à la droite, sous la rubrique "vidéos similaires". Moi, des gens comme lui, j'en veux à la tonne sur la planète, compris?

1 Comments:

At 12:54 p.m., Anonymous Anonyme said...

Bonne journée, nouvelle membre de la famille à qui les robes grises vont très bien =)

Et merci pour "Lasse Gjertsen."

 

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