orphelins de l'Éden

4.22.2008

Pachamama


Parce que c'est elle qui nourrit et elle qui s'ouvre pour nous recevoir une fois mort, elle qui abreuve autant qu'elle inspire, je m'incline. Je baise ta poussière à chaque bouchée ingérée et je me régale des beautés des espèces qui te parcourent et de celles qui s'agrippent à ton écorce. À tous les jours, je sais que c'est de toi que je viens, que c'est de ton sein que je bénéficie du temps pour te contempler. Chère mère. L'ultime. La vie.