orphelins de l'Éden

7.08.2007

avant le dodo

Nul arbre n'a été planté cette fin de semaine. Des fils basse tension passant justement là où nous pensions voir s'éléver les cimes de nos chênes nous ont convaincus d'attendre un peu avant d'aller de l'avant. Nous opterons peut-être plutôt pour des arbres plus trapus, une haie de cèdres - classique! - ou des plantes grimpantes sur treillis. De toute façon, rien ne presse, surtout que nous sommes ceux qui passont le plus de temps dans notre cour. Nous voulions les arbres pour plus d'intimité, mais nos voisins restent encabanés malgré leur piscine creusée. À part pour K. et sa tribu. Eux sortent en soirée, écoutent leur radio aux airs maghrébins et sautent dans leur hors terre pour en faire le tour des dizaine et des dizaine de fois en regardant le fond comme des chercheurs de conches. Ils se crient aussi à tue-tête parfois. M. dit que chez nous, jamais nous crierons à nous époumoner.

En parlant, de lui, je peux vous dire qu'il est aux anges. Sa mère lui a refilé un vieux téléviseur aujourd'hui. Il s'est installé sa console Nintendo old school et joue à l'heure qu'il est à passer d'un tableau à l'autre. Dire que j'ai passé l'été de mes douze ans agglutinée à l'écran du merveilleux monde de Mario. Les temps changent il faut croire.

De mon côté, mes confitures sont faites. Quatre pots aux fraises et quatre autres fraises-rhubarbe. J'ai congelé la balance de mes douze casseaux pour faire des confitures bleuets, framboises et fraises quand viendra le temps des baies du Lac. Ma grand-mère dit que les framboises commencent à sortir. L'été, c'est la foison.
Et demain, ils annoncent encore de la pluie.