proactive
Prendre le taureau par les cornes ou prendre les champignons par les spores, c'est à peu près la même chose. S'armer de courage pour affronter l'adversité. Dieu merci pour l'Internet, ce monde virtuel qui m'a permis, plus d'une fois, de procéder à des recherches extensives qui ont porté fruit. Dieu merci également pour l'intuition, cet allié perceptif qui me guide dans mes rencontres afin de détecter le fond des individus, même lorsque ce sont des marchands du temple. Enfin, Dieu merci pour ma communauté, parents et amis, qui me permet de ventiler et m'apporte compassion, tout en me fournissant des clefs vers des solutions.
D'abord, nos assurances ne couvrent pas les cas de moisissures parce que celles-ci sont le résultat d'une dégradation graduelle et non d'un bris soudain. C'est un homme venu chez nous lundi dernier qui m'avait suggéré de les contacter. Cet opportuniste déguisé en spécialiste de la décontamination pourtant propriétaire d'une franchise recommandée par certaines compagnies d'assurances ne m'a pas inspiré confiance et mis à part cette information, je n'ai pas retenu grand-chose de notre rencontre.
D'ailleurs, quand les assurances m'ont gentiment fait comprendre que c'était notre problème et que c'était à nous de nous en départir, j'ai décidé de chercher comment déraciner le monstre microscopique depuis sa source. En surfant littéralement d'une page virtuelle à l'autre sur notre tablette, j'ai donc suivi une piste pour résoudre notre problème d'envahisseurs non désirés et mes recherches m'ont mené à un expert en qualité de l'air qui viendra chez nous lundi prochain.
Ce professionnel dûment diplômé - formation à la SCHL, certifié par l'IICRC, inspecteur en bâtiment et technicien en environnement reconnu par le gouvernement du Québec, entre autres - passera le paradis au peigne fin pendant des heures afin d'identifier le ou les types de moisissures, leur degré de présence dans l'air, leur niveau de toxicité, mais aussi pour trouver la cause de leur présence. Parce que si cette cause nous échappe, une décontamination des lieux s'avéreraient bidon puisque les organismes reprendraient du poil de la bête à la première occasion fournit par cette fameuse. Je croise les doigts pour que celle-ci soit aussi simpliste que le pare-vapeur utilisé ne soit pas approprié pour notre sous-sol en béton, bien que le fabricant indiquait qu'il ne l'était. Ça se peut. Ça se peut également que ce soit quelque chose de plus important. Par exemple, qu'il y ait des infiltrations d'eau entre la terre et la maison due à la pente négative de notre terrain à l'arrière et que de l'eau s'accumule sous notre fondation, raison pour laquelle de l'humidité s'échapperait au niveau de la dalle. Ça se peut aussi. Mais rien ne sert de dramatiser ou de projeter les pires scénarios.
En attendant, le sous-sol demeure un lieu à éviter, pour ne pas permettre aux spores - ces graines de moisissures - de voyager. Je fonde beaucoup d'espoirs en cette visite de lundi. Suite à elle, nous obtiendrons un protocole de décontamination et nous pourrons passer à l'action. D'ici là, nous concentrer sur nos trésors. Dieu merci.
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