orphelins de l'Éden

10.12.2011

les voilà

Garçon est une bouillotte depuis la nuit dernière. Peut-être ses molaires qui déchirent ses gencives. Puisque les dernières fois où il fut fiévreux, il était tout de même plutôt lui-même pendant le jour, je l'ai laissé à la garderie ce matin, en demande d'abord à Cr. si elle se sentait à l'aise de l'avoir dans le groupe. Il n'a aucun symptôme de maladie et elle sait que pour nous, la fièvre est un moyen de combattre un intrus dans le système. Elle a accepté de le garder et lorsque j'ai appelé vers 11 h 20 ce matin du travail, garçon était un peu léthargique, mais participait aux activités de son mieux. À 15 h 20, c'est Cr. qui m'appelle pour me dire que depuis qu'il s'est réveillé de la sieste, il est inconsolable, en plus d'être brûlant. Je suis là dans une heure.

Quand je le cueille, mon amour éclate en sanglots et se blottit dans mes bras. Je sais que la fièvre augmente en fin de journée. Je savais qu'il serait dans cet état lors de mon retour, mais bon, je dis à Cr. que si demain il fait encore de la température, je le garde à la maison.

Arrivés au paradis, je réalise que je n'ai pas la clef. Depuis les cinq ans que nous habitons ici, je crois que c'est la troisième fois que ça arrive. Une journée pleine de pépins. Heureusement, il fait doux. Heureusement aussi, mon voisin est là et je peux téléphoner à M. pour lui demander de rentrer du boulot s'il te plaît, je ne peux pas ouvrir.

Bo. est à nouveau inconsolable. Tout ce qu'il veut, c'est d'être collé, tranquillement. Alors je me dirige dans notre cour et pendant la demi-heure qu'il faut à papa pour rentrer au bercail, je le berce en chantonnant doucement, tout son petit corps à l'abandon sur mon torse. Il sommeille dans la lueur bleutée du jour.

Demain, nous passerons une journée ensemble puisque toute la nuit, la fièvre t'aura habité pour finalement te quitter vers 4 h du matin. Dans l'après-midi, tu récupéreras des forces pendant une sieste qui durera quatre longues heures. Avant ton bain, je palperai tes gencives pour confirmer que ce sont tes molaires inférieures qui sont sur le point d'exploser de ta peau enflée. Pauvre coco. Si seulement je les avais palpées avant. Camilia, l'alternative homéopathique, aurait apaisé ta douleur. Jusqu'à maintenant, ta poussée dentaire ne t'avait pas incommodé. Je saurai pour les deux dernières.

Quelle mère cruelle je fais. Une maman qui apprend à tes dépens.

1 Comments:

At 12:29 a.m., Anonymous Joanna said...

mère cruelle, are you kidding me?!!! :o) tu peux t'appeler de bien des mots ms pas ça ma chère, je ne le permetrai pas! C'est beau ce moment collé contre toi à s'endormir sur toi... tu es là pr lui et tt va bien. c'est dur parfois de grandir, les dents c'est parfois l'enfer.
Pour la poussée dentaire les huiles essentielles sont formidables: si tu veux en mettre juste une: c'est la camomille NOBLE (il y a plusieurs sortes de camomille). Posez 1 gte directement sur la dent ou gencive douloureuse. si tu veux faire la formule plus complète: 3 goutes d'HE de giroflier (eugenia caryophyllys) avec 4 gouttes d'HE de camomille noble avec 30 ML d'huile VEGETALE de millepertuis. Massez les gencives 2 à 3 gts de ce mélange 2 à 3 fois par jour. c'est MA GI QUEEEE!!!
Bisous et bon courage!
Jo

 

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