orphelins de l'Éden

7.23.2011

mater un contretemps par la reconnaissance

La même journée que le Dr. C m'est tombé sur la noix, nous visitions officiellement en soirée la garderie de Cr., là où garçon et miracle renouvelé s'épanouiront jusqu'au moment de commencer leur vie scolaire.

Nous avons vu le potager, le coin dîner dans le solarium, l'espace polyvalent et principal pour les jeux, les bricolages et les siestes. Elle nous a expliqué la routine des amis et entre deux sujets, nous avons parcouru des documents à signer pour l'intégration de Bo. qui débutera le 31 août.

Pendant tout ce temps, les enfants de Cr., Ct. et Et., jouaient avec garçon, tout sourire. Un coffre à costumes les a tenus occupés la plupart de la rencontre. L'ambiance était détendue. Il faut dire que depuis le printemps 2010, moment où j'ai abordé Cr. au petit parc pour savoir si elle avait une place pour garçon, plusieurs conversations et rencontres spontanées ont solidifié les relations. Déjà Bo. reconnaît cette femme qui deviendra une personne clef dans son existence sans l'ombre d'un doute.

À un moment, Cr. a respiré un bon coup et nous a annoncé avec délicatesse qu'elle avait fait une erreur de calcul pour l'intégration de miracle renouvelé. Quand j'avais su que je te portais, je l'avais tout de suite informé de ta venue pour lui demander si une place se libérait pour septembre 2013, ce à quoi elle m'avait répondu oui. Malheureusement, l'enfant qu'elle croyait voir quitter pour l'école cette année-là ne peut que commencer sa scolarité qu'à partir de septembre 2014. Bref, dans l'embarras, elle a tout de même chercher à trouver une solution et ce à quoi elle est arrivé, c'est de nous proposer une place pour janvier 2013, ce qui te donnerait un an pile.

Sur le coup, j'ai tout de suite tiqué mentalement: un an, c'est trop peu pour ne plus t'avoir près de moi. L'autre option, c'était septembre 2014, ce qui t'amenait à deux ans et demi et qui signifierait prendre un congé sans solde beaucoup plus long que prévu, ce que nous aurions du mal à assumer. Après réflexion, nous en sommes venus à la conclusion que puisque tu seras notre deuxième enfant et que tu auras garçon près de toi pour te stimuler, peut-être grandiras-tu plus vite et accepteras-tu de le suivre chez Cr. avec joie. Aussi, nous avons demandé à Cr. si nous pouvions commencer à temps partiel - mais payer temps plein pour son budget - en t'envoyant par exemple deux jours semaine pour disons quatre ou cinq mois, le temps que nous sentions que tu sois assez mûr pour une intégration complète.

Nous ne te connaissons pas encore, ni tes besoins, ni ta personnalité, mais malgré ce changement de plan, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour te savoir heureux et dans nos efforts pour atteindre ce but, choisir Cr. pour assurer ton développement dans l'amour une fois que je retournerai au travail est une évidence.