unisson
Pendant que la canicule s'abat sur notre coin de Terre, ma soeur B. continue à transformer sa maison en banlieue d'Ottawa pour qu'elle devienne la leur plus complètement. Sa maison rose. Sa maison immense. Comme toutes les autres maisons de ce quartier cossu.
Nous y sommes allés ce week-end pour lui donner un coup de main. M. surtout, mon homme adroit qui a changé quelques luminaires, installer des pôles dans des garde-robe, des accessoires muraux dans une salle de bain, une poubelle sous l'évier de la cuisine. Nous avons aussi déchargé quelques fenêtres de rideaux défraîchis et démodés, ce qui déjà, a fait un bien pas possible au look de certaines pièces.
Elle et son mari Bb., ont eu beaucoup de mal à trouver une maison dans le court laps de temps d'une dizaine de jours qui leur fut accordé en mars dernier. Tout d'abord, il leur fallait quatre chambres à coucher pour accommoder toute la petite famille. Ensuite, ils voulaient une demeure à proximité de la capitale pour faciliter le déplacement de Bb. se rendant au boulot. Pour couronner le tout, leur chasse est tombée en plein dans un marché à l'avantage des vendeurs et par conséquent, les maisons s'envolaient comme des petits pains chauds. C'est avec ces contraintes qu'ils ont fait une offre sur la maison rose et maintenant, ils ont l'intention de louer si jamais ils décident de repartir pour un autre posting à l'étranger, pour évidemment éviter de revivre toutes ces montagnes russes assez étourdissantes.
La fin de semaine qui vient, c'est au tour à notre mère et son amoureux-soon-to-be-husband Jc., ainsi qu'à notre soeur G. et son conjoint Rb., d'aller prêter main forte à B. Bb., son mari, n'arrive que dans une autre semaine, et de toute manière, lui et le tournevis font deux.
Entre-temps, B. fera peinturer quelques pièces et recevra peut-être une de ces cargaisons, soit les meubles qui ont été entreposés quatre ans à Montréal, soit les deux cent vingt-quatre boîtes contenant entre autres la vaisselle, la literie et les objets usuels arrivées par voie aérienne. Le container plein de leurs meubles de Hong Kong n'arrive qu'au mois d'août.
Et dans quelques mois, lorsque nous irons visiter B. et toute sa petite famille, tout cet aria ne sera plus qu'un souvenir et Em. et W., ma filleule et mon neveu, seront au paradis sur ce coin de Terre devenu leur port d'attache.
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