baby steps
Un gâteau Reine Élizabeth refroidit sur une grille dans la cuisine.
Le grondement du déshumidificateur vrombit en arrière-plan.
Garçon dort dans l'îlet. Nougat le gros chat avec lui. Papa avec eux puisque c'est samedi et qu'il pleut.
Je sirote une tisane stimulant l'allaitement au parfum de fenouil. J'avais envie d'un breuvage chaud et puisque mes seins produisent encore du lait pour garçon, je me suis dit: pourquoi pas. Garçon qui a bu davantage ces jours-ci pour soigner son vilain rhume. Des cinq boires de jour depuis l'introduction des aliments solides, j'ai augmenté à huit ou neuf, le mettant aussi au sein pour l'aider à faire ses siestes; et d'un boire la nuit, il est passé à trois environ, réveillé autant de fois par sa gorge asséchée. Il est redevenu, le temps de la maladie, un tout petit bébé. D'ailleurs, il paraît qu'elle joue ce rôle de parenthèse de dorlotement. Lorsque notre corps est K.O., nous avons surtout besoin de réconfort et d'enveloppement. Peut-être que c'était ta façon à toi de faire le deuil de cette étape de nouveau-né totalement dépendant et qu'à partir de ta guérison, tu poursuivras, avec une confiance renouvelée, ta progression vers l'autonomie.
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