orphelins de l'Éden

5.24.2010

onirisme

Par ce temps resplendissant, nous avons passé le week-end chez maman, à St-Sauveur, sur le bord du lac, entourés de vert, léchés par une brise idéale. Comme nous sommes choyés de pouvoir aller nous ressourcer dans ce lieu qui nous permet de décrocher du beat du bitume. Là, les geais bleus piaillent follement au petit matin et la nuit, les huards font résonner leurs plaintes déchirantes de beauté sur l'écho des eaux. Avec son amoureux-soon-to-be-husband Jc., ils ont aménagés plusieurs aires sur le terrain: un rond pour les feux, un espace pour les kayaks près du quai, des piles de rondins bien cordés, un chemin de copeaux rouges louvoyant entre les feuillus dégagés depuis qu'ils ont abattus plusieurs épinettes hautes et cassantes, un coin pour des cèdres, un autre pour des arbustes rosés, même un pour un bouddha immobilisé en lotus parmi des plantes et des fleurs qui s'épanouiront au fil de la belle saison. Un endroit soigné par une gratitude évidente, une reconnaissance humble envers ce havre de paix. Et moi, je dis merci.