orphelins de l'Éden

5.21.2010

ça ne s'invente pas

Lorsqu'ils sont venus trouver leur maison fin mars, ma soeur et son mari, Bb., ont offert un cadeau à M.: un chandail des Canadiens, le numéro 9, celui de Maurice Richard. Jusqu'à aujourd'hui, il ne l'avait pas encore porté, entre autre parce qu'il est deux fois trop grand pour lui.

Mais cette nuit pendant le boire de garçon, M. se réveille pour me dire d'abord que l'équipe locale a gagné la partie d'hier haut la main et ensuite pour ajouter qu'il a envoyé un email à ma soeur pour qu'elle fasse le message à son mari que ce matin, pour se rendre au boulot, il enfourcherait Scoot vêtu du maillot du tricolore. Chose promise, chose due comme on dit, alors quand il se met à hésiter après l'avoir enfilé avant de quitter, entre autre parce qu'il est deux fois trop grand pour lui, je le convaincs de plonger, de se laisser aller à ce petit élan de patriotisme sportif.

Il a peur d'attirer l'attention. Je lui dis que plusieurs partagent son enthousiasme, que je suis certaine qu'il ne récoltera que des appuis sur son chemin. Aussi, il hésite à cause du numéro qu'il arbore et du nom qui lui est associé, un peu vieillot à son goût. Je lui dis qu'au contraire, Maurice Richard est un joueur clé de l'organisation, un classique indémodable, pas comme celui de Kovalev par exemple, très in il y a deux ans, très out maintenant.

D'ailleurs, au même moment où il file finalement sur son cyclomoteur affichant clairement son camp pour cette troisième série éliminatoire, une femme promène son chien de l'autre côté de la rue de notre entrée. Elle porte elle aussi un t-shirt rouge, flanqué du fameux CH. Dans le dos, le numéro 27. Celui de Kovalev.

1 Comments:

At 11:58 a.m., Anonymous M-H said...

il n'aura pas pu le porter longtemps son chandail... zut !

 

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