orphelins de l'Éden

5.02.2010

Tiens, j'ajoute que suis de moins en moins en forme intellectuellement. Je n'ai plus la réplique vive ni les méninges bien huilés pour participer à la première joute venue. Plus les mois passent, plus je me sens voguer vers une contrée où les concepts se simplifient jusqu'à ne plus tenir qu'au creux d'une main. Comme une poignée de cajous, je peux les croquer à ma guise et en soutirer ainsi l'énergie nécessaire pour respirer, action sous-jacente au maintien de l'autre d'importance: aimer. Je suis si nourrie par l'amour que je m'éloigne des constructions de la pensée. M'intéressent surtout les élans du coeur. Heureusement, je n'ai ni fin de session à boucler ni performance professionnelle à accomplir au onzième. J'ai un garçon à découvrir. J'ai ce lien fantastique à tisser. J'ai, sous les yeux, un être qui détient tous les possibles.

Aimer M., mes proches, mes amis qui me nourrissent eux aussi de leurs joies et tristesses, de leurs élans du coeur. De grandes nouvelles dans la famille, de belles perspectives pour les mois à venir. Maman qui se marie avec son beau Jc. au mois d'octobre prochain; ma soeur G. qui porte le deuxième enfant de sa petite famille depuis un peu plus de deux mois; ma soeur B. qui revient de Hong Kong au mois de juillet avec toute sa petite famille. Aussi, un grand événement tout juste à proximité: mon amie Jl. qui va mettre au monde dans quelques jours K., le futur ami de Bo. La plénitude de toutes ces réjouissances me comble à en perdre les mots. Ou presque. Mes restent ceux qui viennent du coeur.

1 Comments:

At 7:01 p.m., Blogger Joanna said...

c est exactement ca être ZENNN!!! vivre l instant present, ressentir l amour... ne pas être dans le neocortex a toujours penser penser penser...

lache pas la meditation lu!

 

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