orphelins de l'Éden

3.23.2010

changement de perspective

Quand je passe ma main sur ta tête, c'est de la soie que je caresse. Ma soie, mon loup, mon lapin. Bientôt cinq mois et non, je ne dirai pas que le temps passe vite. Je dirai plutôt que déjà, j'ai peine à me souvenir de toi à ta naissance. Imagine. Vivre auprès de toi constamment me colle assurément le nez sur les détails du présent, mais qu'importe. Je sais que j'ai encore une tonne de présent à savourer, presque pour l'éternité en fait, considérant que le bout de ma vie, c'est le plus loin que j'irai.