orphelins de l'Éden

1.08.2010

résolution

Le soir de la veille du jour de l'an, la lune était pleine dans le ciel nuageux. En plus, ma mère m'annonça quelques jours plus tard que c'était ce qu'on appelle une "blue moon" puisque c'était la deuxième du mois, phénomène qui ne se produit qu'à tous les deux ou trois ans. Terminer la première décennie du troisième millénaire sous cette treizième pastille luminescente, n'est-ce pas de bon augure? Seul le futur nous le révélera.

Il nous révélera combien chanceux nous sommes d'encore tenir bon sur le dos de la planète bleue malgré toutes nos saloperies. Parce que l'humanité est saloparde, nul doute là-dessus. Comme proposé dans le film The Matrix, notre espèce se comporte en véritable parasite. Elle s'installe et détruit, se multiplie et pille, gaspille et pollue. C'est aujourd'hui connu. Oui, et après?

Après, il faut bien dormir la nuit et manger sainement pour vivre avec équilibre, par respect pour cette force vitale qui coule dans nos veines. Mais plus encore, il faut se brancher sur cette énergie qui anime toutes choses pour réaliser à quel point nous avons de la veine. Une chance pas possible, une occasion en or. Il faut se débarbouiller de la désillusion, se curer du cynisme caduc, retrousser nos manches et embrasser nos destins. Personne ne nous sauvera à part chacun d'entre nous, pour nous. Tous.