joker
Dr. C. baba cool, il est vraiment un toubib sympa. Le rendez-vous de vendredi ayant été devancé à aujourd'hui 16 h, je me suis retrouvée être sa dernière patiente de la journée, son dessert comme il me l'a gentiment dit à son départ de la clinique, après notre rencontre.
Dès qu'il est rentré dans la petite pièce d'examen, je lui ai dit que j'étais heureuse de le voir après plus d'un mois à plutôt tomber sur ses collègues, bien corrects collègues soit dit en passant, très professionnels et courtois eux aussi. Mais contente de le voir lui, qui m'a suivi depuis le début, pour pouvoir discuter de mes options pour l'accouchement parce que monsieur bébé Bo. n'a toujours pas tourné. Avec ses deux grands yeux bleus derrière ses verres et ses pupilles presque carrées tellement qu'elles étaient fixes d'attention à chacune de mes questions, j'ai eu la bonne impression qu'il voulait vraiment satisfaire mes interrogations, fidèle à son habitude. Je perçois que je l'amuse, que je le stimule. Il taquine mon intellect et tout à la fois, il aime complaire à mes requêtes.
Cette fois, les sujets étaient bien sûr ceux de la césarienne, mais avant de la possibilité d'accoucher par voie basse. D'emblée, il me dit que les accouchements naturels par le siège sont possibles, qu'il en a lui-même pratiqué plusieurs. Le hic, c'est qu'il fait partie d'une équipe médicale de huits gynécologues-obstétriciens qui se relayent à l'hôpital et qu'il ne se sentent pas tous confortables avec ce type d'accouchement. Étrangement pourtant, plus tard pendant notre entretien, il m'a avoué que tous les médecins apprécient ce genre d'accouchement atypique. Mais parce qu'il faut penser à la sécurité du bébé le plus possible, nous avons aussi parlé césarienne. Au fil de mes questions, il m'a expliqué l'intervention, ma récupération physique projetée. Il m'a même donné une date: le 2 novembre.
Mais Dr., je crois sincèrement que ma 40ième et dernière semaine, c'est la dernière du mois d'octobre, comme je vous l'ai déjà dit. Avec un petit sourire, il me répond qu'il est en congé cette semaine-là et qu'il fixe donc la césarienne à ce jour-là. Entre-temps, si le travail se déclenche naturellement, je n'ai qu'à me rendre à l'hôpital et dépendant de là où j'en serai rendue, la décision d'accoucher naturellement ou par césarienne sera prise par le médecin de garde. Aussi, si nous optons pour un accouchement par voie basse, certains facteurs sont à considérer d'abord, comme la largeur de mon bassin et la position de la tête de bébé Bo., entre autres.
À mon étonnement donc, peut-être que mon accouchement ne sera pas aussi planifié que ce que j'envisageais après tout. Peut-être que nous ressentirons l'adrénaline d'un accouchement naturel, même si ça se termine sous le bistouri. Jusqu'au dernier instant, la surprise. Et puis finalement, ta petite binette.
1 Comments:
Venant d'une personne purement inexpérimentée à ce(s) sujet(s), je dis: adrénaline certain!
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