orphelins de l'Éden

6.02.2009

démasqué

Re-migraine. Depuis deux jours que l'enclume pèse le coeur de mon cortex cérébral. Cependant, cette fois je crois bien avoir mis le doigt sur la source du terrible bobo et non, je n'aurai pas besoin de manger du boudin. Justement, le responsable de ces douloureuses irradiations seraient un aliment.

C'est hier matin vers 9 h du matin, quand le mal a commencé à darder son spectre, que j'ai flashé en tentant de réviser ce qui s'était passé la veille pour appeler ainsi l'ennemi à nouveau. Ce qui s'était passé, c'était un repas de truite, comme lors de la dernière migraine remontant à il y a deux semaines. Parce que je suis comme ça, parce que je cherche toujours la source d'abord à même ce que mon corps ingère, la logique s'est imposée et puis, l'idée n'est pas si farfelue. De fait, ma mère est allergique aux poissons et même si je n'ai jamais eu de problèmes avec cette chair de la mer auparavant, on dit qu'une grossesse peut causer des changements de cet ordre. Ma soeur G. par exemple a développé une allergie aux métaux lors de sa propre grossesse. Alors maman, sache que petit être a peut-être déjà quelque chose en commun avec toi. Mais je croise mes doigts pour qu'une fois né, petit être assimile bien, éventuellement bien sûr, les poissons, ces sources d'omégas, fortifiants des neurones. Et bien sûr que nous ne mangerons que des prises jugées sécuritaires pour la santé selon le Guide canadien des poissons et fruits de mer. La truite était l'une de celles-ci. Mais pour le moment, nous coupons donc les poissons et les crustacés de notre menu, même si je sais très bien que mes migraines peuvent être causées par une espèce en particulier et qu'en plus, il est rare d'être allergique autant aux poissons qu'aux crustacés. Comme on dit, mieux vaut prévenir.

À bien y penser, mon cerveau est souvent celui qui tire l'alarme dans mon système. Je me souviens du moment où j'ai décidé d'arrêter de boire du café lorsque j'avais environ vingt ans parce que mes collègues chez Starbucks trouvaient que le noir breuvage entraînaient de bien désagréables sautes d'humeur chez moi. En arrêtant d'en boire, mon corps a cessé d'avoir des migraines, en plus de se guérir de ses brûlures d'estomac. C'est d'ailleurs la première expérience de ce genre, c'est-à-dire de faire un lien direct entre un aliment et un malaise, qui m'a encouragée à poursuivre sur la voie d'une saine alimentation. Depuis, j'ai aussi eu des maux de tête après avoir mangé des aliments trop sucrés, comme des chocolats au lait commerciaux.

Parfois, j'ai l'impression que mon corps est un baromètre. D'ailleurs, je l'en remercie. Ainsi, je suis à même de comprendre ce qui l'agresse pour entreprendre les changements mineurs qui font une différence vers le mieux-être.

2 Comments:

At 8:56 p.m., Anonymous M-H said...

moi aussi mal de bloc ce soir.. mais cest pas mon alimentation, c'est le soleil sans chapeau dehors, à tondre les centaines de metres carrés de pelouse du terrain.. sur le dos du tracteur... ouch!! hihih


Bonne nuit !

 
At 11:34 p.m., Blogger Joanna said...

oui, le corps est un temple comme disait je ne sais plus quel poete qu'on a du lire a l ecole (baudelaire je crois). C'est notre plus grand maitre, il nous dit TOUT si nous sommes prets a l ecouter. C'est pour ca que j'ADOREEE le yoga. c'est en fait un exercice du corps pour pouvoir appaiser le corps, faire couler l'energie comme il faut et le rendre "apte" a etre dans un etat propice pour MEDITER. Copro sano, mente sano...
Bravo d'avoir trouve d'ou ca vient.
Moi aussi mon corps est un barometre. pendant 4 ans qd j etais ado j avais une sinusite chronique. c est parti du jour au lendemain quand j ai change des choses dans ma vie. et maintenant encore, ca revient comme une alarme quand je suis trop stressee ou fatiguee, comme pr me dire: ho la, du calme! presque tout est psychosomatique je crois...
becos
Jo

 

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