orphelins de l'Éden

2.17.2009

(complétez)

Il m'appelle juste avant de partir du bureau parce que ce soir, il se dirige à la patinoire jouer avec des collègues. Il m'appelle parce qu'il veut savoir comment a été ma journée. Il sait que ça ne file pas fort fort depuis vendredi. Le onzième m'a encore foutu une de ces baffes pas possible. Dieu, entends ma prière et sors-moi de là.

Bien sûr, Dieu, prends en compte mon confort matériel quand tu m'exauceras. Comme tu le sais, j'ai une hypothèque à payer et j'aime bien ne pas devoir me soucier de mes finances outre mesure. Ma paye actuelle combinée à celle de M. convient à notre foyer.

Aussi Dieu, si tu peux t'arranger pour faire en sorte que là où tu me relocaliseras côté boulot, il n'y ait pas trop de vipères, ça serait vachement bien.

En fait, si tu pouvais t'arranger pour ça débloque côté écriture, pour qu'un éditeur qui ne m'a jamais renvoyé mon manuscrit tombe dessus par pur hasard et soit assez charmé pour me débusquer afin de m'offrir la coupe de champagne qui scellera mon futur d'auteur capable de vivre de sa plume, à bosser seule pour la plupart de son temps devant son écran, je t'en serais reconnaissante.

Et Dieu, si tu me lances: "Décide ma vieille, tes écrits ou un enfant?", je te jure sur ta tête que ça va brasser. Je me sens d'attaque bon Dieu. Je me sens capable de...

2 Comments:

At 9:52 p.m., Anonymous Anonyme said...

lâche pas Lu...

 
At 4:36 p.m., Anonymous Anonyme said...

attend dis moi au moins que tu n'a pas perdu ton travail ?????? Que c'est simplement une remise en question que d'ici à ce que tu sache sur quel pied danser... et quel chemin emprunter..

Je t'appelle ce soir

Marie

 

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