orphelins de l'Éden

4.03.2008

en rafale

Quelques événements lancés au gré de leur apparition dans mon cerveau qui doit agir vite compte tenu que chaque minute avant ma deuxième soirée tricot consécutive et le souper et la vaisselle à recommencer éternellement est comptée:

£ De retour du travail à 4 h 30 cet après-midi, j'aperçois un postier (pas celui qui fait habituellement ce trajet, plus tôt d'ailleurs) qui me remet une carte postale en provenance de Jérusalem. Mon amie Ch., qui revient cet été, après être partie pour de nombreuses années à l'étranger, fait présentement le tour du monde et elle m'envoie une deuxième carte, la première étant parvenu de Tanzanie il y a quelques mois. Toujours une tonne d'amour dans ses mots. Merci.

# Ma mère m'appelle hier pour me dire qu'elle est heureuse de lire que j'ai finalement décidé de lâcher prise et ajoute qu'elle m'aime. Si je vais bien, elle va bien qu'elle me dit. Merci.

& Mon beau-frère Bb., qui est à Hong Kong, greffe un superbe mot à mon précédent message blogue et il me rappelle ma fonction d'être humain: m'émerveiller des rencontres humaines que je fais, de la nature plus grande que tout, de l'abondance tout simplement. A real eye opener. Merci.

* M-H m'offre généreusement des semences de toutes sortes (qu'elle me décrit avec force détails pour que je comprenne un peu mieux le potentiel de chaque végétal dont elle a soigneusement recueilli la progéniture de récoltes antérieures) pour mettre en branle mon jardin dès que le moment propice surviendra. Des légumes, des fines herbes, des fleurs multicolores. Merci.

] Cht., mon amie-collègue, me tend un petit paquet d'aluminium avant-hier pour que je déguste son contenu. Elle a fabriqué ce qu'elle appelle une terrine au chocolat. J'engloutis littéralement ce cadeau décadent hier soir avant d'aller au tricot. Merci.

¬ Mon amoureux est plus beau que jamais. Il a retrouvé sa coupe d'été courte des débuts de nos amours qui fait ressortir ses taches de rousseur et ses beaux yeux brun-roux.

± Pendant que je marche dans une ruelle longeant le parc Westmount ce midi, j'entends un "kok-kok-kok" sec provenant des hauteurs. Je fige. Je sais que c'est un oiseau. Je sais aussi que c'est un chant que je n'ai jamais entendu auparavant. Je me tourne lentement. Je fouille les arbres du regard. J'aperçois une tache rouge vif surmontant un long corps noir. Je pense d'abord que la tache est son bec. Au même moment, une miss s'avance dans la ruelle et dans mon excitation, je tends mon bras vers elle pour la transformée en complice de cette vision unique. Malheureusement, la miss ne bronche pas et m'ignore placidement. Pour elle, branchée sur son Ipod, portant de larges lunettes fumées, vêtue de pantalons jogging et chaussée de Huggs, je suis une chose qu'il lui faut ignorer. N'empêche que l'oiseau prend son envol et dans les airs, il est majestueux. Je reconnais un grand pic. Mon premier à vie. La miss poursuit sa marche et je reprends la mienne. À un autre tantôt peut-être.

1 Comments:

At 10:10 p.m., Anonymous Anonyme said...

C'est pas vrai !!!!

Tu sais quoi ?
Dimanche, Arthur a finalement coupé court sa traditionnelle barbe d'hiver !!
Heureusement pour moi quil n'est pas un fan du canadien parcequ'il aurait été sur le bord de la relaisser pousser !!

Ton histoire de kot kot m'intrigue car j'ai entendu cette histoire d'oiseau à la radio...... un oiseau qu'on voit rarement qui aurai été apperçu plus d'une fois dernièrement, un oiseau noir et rouge et dont le mâle revient plus tôt du sud que sa femelle....
faudrait que je m'informe du nom....

 

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