orphelins de l'Éden

3.02.2008

meelting pot

De retour d'un weekend au mont Blanc situé dans la municipalité St-Faustin-Lac-Carré, à un saut de crapaud de Tremblant. C'est là que tous les employés de la PME où M. travaille depuis cet été étaient invités à converger en guise de party de Noël accompagnés de leur conjoint et de leurs enfants.

L'auberge au pied du Mont rasé en plusieurs voies pour skieurs et planchistes offraient aussi la possibilité de faire de la raquette. C'est à cette activité que nous nous sommes inscrits. Et comme cela, une demi-heure à peine après notre arrivée, nous sommes embarqués dans Jasmine la Fit avec trois autres personnes: Nc., la secrétaire de la boîte, Pt., un technicien en électronique et sa copine, A-A, terminant son DEC et en attente d'une réponse de l'UQÀM pour savoir si elle a été acceptée ou non en droit. Munis d'une carte des sentiers et de nos cinq cerveaux, nous avons quand même réalisé après plus d'une heure et demie chaussés des raquettes que nous étions égarés. Le circuit était vraiment mal indiqué. Heureusement, un ange est apparu juste au bon moment. C'était D., un employé de la boîte qui devait se joindre à nous, mais qui n'était pas encore arrivé lorsque nous avons décidé de quitter l'auberge. Il est venu vers nous comme un messie, au bon moment, au bon endroit, avec juste assez d'énergie pour nous encourager à continuer.

Après un dîner dans une salle commune à jaser avec le conjoint de Nc., nous nous sommes préparés tranquillement avant de passer à la salle de réception pour le repas du soir. Pour l'apéro, c'est dans la vaste chambre de Dn. et Gn. que plusieurs se sont retrouvés afin de siroter une bière et de s'apprivoiser. J'ai serré de nombreuses mains, retenus une multitude de prénoms. Je voyais enfin les visages de tous ceux qui surviennent dans nos discussions du soir entre amoureux qui reviennent de leur journée de boulot.

La dernière fois, je parlais du potentiel du cerveau et de notre responsabilité à le stimuler pour en tirer le meilleur. Eh bien, j'ai été servie.

Auprès de Nc. en raquette, j'ai découvert un regard à l'affût des beautés de la nature, s'extasiant sur les peaux de bouleaux frisées, les champignons parasitant les troncs et les tons de gris et de jaunes d'un décor enneigé sous un ciel lourd au soleil timide. Toujours à un clic d'appareil pour saisir le plus possible.

Et puis, plus tard, Nr., son mari qui est installateur et technicien pour Coca-Cola, m'a fait réaliser que je ne suis pas la seule qui travaille pour un gros nom de ce monde et qui trouve trop souvent que la gestion est broche à foin.

Au souper, j'ai ensuite discuté avec Sr., numéro deux de la boîte (mais je l'ignorais complètement avant que nous nous installions là), H., sa femme, et leur fils de quinze ans, M-A, qui est un cadet de l'air, trompettiste, avec comme rêve de devenir mécanicien d'aéronefs. Sr. et H. sont un couple charmant, passionné, cultivé, dévoué, qui ont aussi une fille de 20 ans qui termine sa technique en muséologie qui a déjà tenu une toile de Riopelle oubliée dans ses mains qu'elle a redécouvert dans la réserve du Grand Séminaire de Montréal parce qu'on lui avait demandé de faire un inventaire. Leur musée favori est le McCord pour tous ses costumes. H. confectionne par loisir des vêtements d'époque selon des patrons qu'elle commande à Patrimoine Canada. Et ça ce n'est que la pointe de l'iceberg de la magnifique conversation que nous avons tenue pendant tout le repas.

Plus tard, c'est avec Dn. que Nc. et moi avons appris beaucoup de choses à propos de la culture de la terre parce qu'il est le deuxième fils d'un agriculteur de Verchères très respecté pour ses connaissances qu'il détient de trois générations d'hommes qui l'ont précédés. Finalement, c'est avec Gn., sa conjointe ayant décidé de se lancer en affaire avec son frère pour mettre sur pied une compagnie d'analyse pour les milieux hospitaliers et vétérinaires que j'ai terminé ma soirée.

L'autre est un univers en soi. Je jubile à toutes les fois qu'il m'est donné de rencontrer.

2 Comments:

At 3:37 p.m., Anonymous Anonyme said...

Et puis c'était bien cet endroit? Vous y avez dormi?

Bises (j'ai une vilaine sinusite, snif, snif...)
J

 
At 6:07 p.m., Anonymous Anonyme said...

J'exprime tardivement ma joie du titre et contenu si appropriés du blogue "Ma trousse de 1ers soins." Des milliers seraient en meilleure santé s'ils prenaient plus au sérieux ce qu'ils ingurgitent.

Et en plus, une planification hébdomadaire (que j'applique chez nous) simplifie tant les soirées !
=)

Sur ce, je monte siroter mon Pepsi diète ;)

 

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