orphelins de l'Éden

11.19.2006

va-et-vient*

Sur la rue Notre-Dame, presque en face du club de boxe Hilton, il y a un restaurant avec une vocation particulière: dans son antre, des gratteux de guitare et des chanteurs de pomme, de pluie ou de folleries performent sur une scène tout ce qu'il y a de plus intimiste. Les spectateurs se retrouvent près des artistes, pratiquement comme de les avoir dans leur salon.

C'est ainsi que M. et moi avons vu de près Ève, cette femme-enfant à l'humour décapant du genre "il me semble que ma guitare était accordée quand je l'ai achetée". Elle s'appelle Ève Cournoyer. Elle nous apprend que son premier disque est discontinué. C'est dommage, car selon moi, c'est le meilleur des deux de cette artiste à la verve certaine, même si son deuxième est très bon aussi. Elle chante son coeur blessé, ses résolutions, son besoin d'air frais. Sa musique supporte magnifiquement ces trames de vie où se côtoient désillusion et illumination.

Croyez-moi ou croyez-moi pas, qui est là, dans la même salle que nous à attendre que la grande chanteuse révèle son charisme, M. Maxime-Olivier Moutier, ce même Moutier que j'ai mentionné il y a trois blogs de cela. Non, je ne suis pas allée l'aborder pour lui donner une carte - celle avec l'adresse de mon blog imprimée dessus. C'est un auteur, pas un éditeur, et en plus, je n'en avais pas en poche. Mais plus important, le feeling n'y était pas. Je continuerai à distribuer mes cartes les jours où mon estime sera équilibré et pendant lesquels les gens circuleront dans des ions joyeux.

*voir liens

1 Comments:

At 4:00 a.m., Anonymous Anonyme said...

Ludivine, tu rencontres toujours des connaissances lorsque tu te promenes ds ta ville d'adoption soit Montreal. Ca doit etre ton energie qui les attirent tous vers toi!

 

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