orphelins de l'Éden

9.27.2006

en forme de moi

Depuis plus d'une semaine que je me préparais mentalement à recommencer à yogayier (je sais le mot n'existe pas, mais je l'aime bien!). Je me concentrais sur tout le bien que la discipline allait m'apporter: souplesse du corps et de l'esprit. J'appréhendais un peu le type d'enseignement. En fait, j'ai été baptisé au hatha yoga, donc très peu pour moi le power yoga et autres variantes plus rythmées ou plus axées sur la performance ou la sudation des participants. J'aime le côté "groundant" des asanas, les postures qui nous transforment en arbre, en montagne, en dauphin ou en corbeau. Le yoga est une poésie du mouvement, posture, contre-posture, respiration profonde comme une mer intérieure au roulis favorisant la concentration et la détente du navire qui porte tant de stress accumulés. Lâcher prise et incarner cet outil qu'il faut apprendre à aimer pour ses forces et ses faiblesses. Le voir se transformer au fil des séances, des semaines. Constater les centimètres que mon corps gagne en élasticité à chaque boucle du salut au soleil. Devenir un chat et un menhir, souple et solide.

Parce qu'une chose mène à une autre et qu'une fois la volonté en branle, tout s'aligne, je n'ai pas été surprise de trouver M-C assise derrière le pupitre où elle faisait les comptes et accueillait à la fois les arrivants à la rencontre de ce soir, première de quelques semaines. Elle m'a saluée, je l'ai saluée. J'étais en terrain connu. Mais dans un nouveau lieu. J'ai connu M-C dans l'autre studio de yoga où j'ai pratiqué avant de délaisser peu à peu la routine bienfaisante. Je choisissais ses cours par dépit au début, puisque ceux de Sy. était paqueté de ses admirateurs. J'aimais beaucoup les cours de Sy. parce que sa voix et son rythme étaient ceux qui m'avaient initiée. Mais avec le temps, j'ai commencé à apprécier la technique de M-C, plus spontanée, plus brouillonne, plus ouverte à présenter de nouvelles postures, à s'amuser à nous faire souffrir gentiment.

Alors, le cours de ce soir est terminé. J'ai déboursé pour douze séances, histoire de délier mon corps qui a gardé la mémoire du yoga. C'est un cadeau que je me fais. Un espace-temps pour décrocher du train-train express des jours qui s'enchaînent, qui m'enchaînent aussi parfois. Une pause kit-kat sans sucre, sans gras, sans sel, sensationnelle.

1 Comments:

At 6:45 p.m., Anonymous Anonyme said...

Coucou chère amie,
je te laisse une trace de mon passage sur ton blogue et, qui plus est, je profite du médium que tu as choisi pour t'inviter à fureter sur quelques sites pour décider de ton cadeau d'anniversaire. Nous avons statué sur la date de notre sortie théâtrale, le 10 novembre, maintenant à toi de décider de la pièce.
Voici mes suggestions :
1-Vincent River au Quat'Sous :
www.quatsous.com/0607/quatsous0607.php?spectacle=vincent
2-La société des loisirs au Rideau vert://www.theatrelalicorne.com/2006/saison.php
3-Une trop bruyante solitude au Prospero: www.laveillee.qc.ca/saison06-07/pdf/programme_06-07.pdf

Bon allez je t'embrasse fort!
Juliette qui t'encourage à poursuivre cettte expérience scripturale que j'appelerais : "en formule de moi" - ce qui reste solidaire du titre de ta rubrique...

 

Publier un commentaire

<< Home