orphelins de l'Éden

12.23.2012

naissance du merveilleux

Avec garçon, nous sommes allés voir le Père Noël au IGA.  C'est là, dans cet endroit qui lui est familier, que le vieil homme a décidé de se présenter à lui, par un beau samedi matin, il y a deux semaines de cela.  C'est là aussi que nous avons su que garçon espérait une fusée.  M. et moi, nous nous sommes regardés et nous avons compris que la magie opérait.  Notre fils avait gardé son désir secret jusqu'au moment où sa demande serait prise au sérieux par nul autre que l'opérateur en chef.  Depuis lors, lorsque garçon évoque sa fusée, nous lui expliquons que les lutins sont en train de la fabriquer afin que le Père Noël vienne lui la laisser au paradis le grand Jour, en passant par notre cheminée bien sûr.

Il sait que Noël approche à grands pas parce que les portes de son calendrier de l'Avent sont presque toutes ouvertes.  Le décompte a débuté le premier du mois et à chaque jour qui passe, une fois le dîner ou le souper terminé, il n'oublie pas de se régaler du carré de chocolat noir caché derrière le nombre de la date.  D'ailleurs, c'est grâce à ce petit rituel qu'il a commencé à mieux organiser les chiffres dans sa tête.  Avec son papa, il doit compter le nombre de portes ouvertes afin d'arriver à la date du jour.  Cette répétition quotidienne semble avoir imprimé l'ordre des chiffres qui lui servira toute sa vie.

1-2-3-...

Papa a réussi à dénicher l'objet de sa convoitise.  Quelque chose qui scintille, calqué sur le modèle de la NASA, rien de moins.  En fait, c'est demain matin qu'il la trouvera dans le salon, laissée là par le Père Noël, afin qu'il ne s'amuse un peu pendant la matinée de la Veille.  Jusqu'en soirée où lui seront offertes d'autres étrennes apportées par le grand voyageur express par les cheminées de sa marraine et de sa mamie, et le jour suivant par celle de ma maman et de son mari, et une semaine plus tard, par celle d'un chalet qu'a loué le père de M. pour les vacances.

Cette année, le paradis n'a pas d'arbre joyeusement décoré.  Garçon a bien compris que fillette aurait toujours voulu s'amuser avec les boules, les guirlandes, les figurines, les flocons.  Garçon a cette belle maturité de grand frère compréhensif qui me fait chaud au coeur.  Cm. est trop petite, qu'il dit.  Moi grand, qu'il ajoute.

Oui toi grand, mon chaton d'amour.  Mais encore assez petit pour vivre la magie d'une histoire bien ficelée, qui ne fait que commencer.             

1 Comments:

At 11:09 p.m., Anonymous Joanna said...

bonne fête à Cm et un beau tps des fêtes à vous tous au chalet et au paradis!
bisous d'abitibi!
jo

 

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