réalité futuriste

Journée où une part de moi s'imagine les générations futures vivre beaucoup, beaucoup plus longtemps, et peut-être même ailleurs que sur la planète Terre parce que deux informations presque irréelles m'ont été livrées en à peine quelques heures d'intervalle.

La première, c'est mon ami-collègue Sb. qui me la relate pendant ma petite pause au onzième. Il m'explique que des expériences récentes sur des souris de laboratoire ont démontré qu'une certaine protéine injectée dans le système de rongeurs qui auraient atteint, toute proportion gardée avec l'espèce humaine, une vénérable vieillesse, se serait tout à coup remis à fonctionner comme celui d'un jeunot de la vingtaine, toute proportion gardée encore une fois. Je bombarde Sb. de questions: oui, mais comment est-ce possible? Comment est-ce que toutes les cellules peuvent se régénérer d'un coup? Comment cette injection peut autant affecter le réseau cardiovasculaire que les tissus musculaires par exemple? Le pauvre ne peut étancher ma soif de comprendre, mais voici un lien qui répond à quelques-unes d'entre elles.

Et puis, en route vers le paradis après mon dernier lundi au onzième avant une autre année et demie environ, le bulletin des nouvelles de Radio-Canada m'apprend que la NASA prétend avoir repéré une planète habitable en dehors de notre système solaire. Cette exoplanète nommée Kepler 22-b n'est pas la première à retenir l'attention des astronomes, mais elle semble ressembler le plus à notre Belle Bleue.

Je prie: si de mon vivant je vois des humains éternels s'envoler à la vitesse de la lumière vers Kepler 22-b, me souvenir de l'humilité.