le fil de l'infini
Mon neveu tout neuf est de retour à la maison depuis hier. En plus de sa bronchiolite, il était aussi porteur d'un influenza. Il va mieux, nécessairement. C'est sa maman qui a maintenant chopé un virus grippal, à l'hôpital sans doute. En souhaitant pour eux que le cercle vicieux de la contagion se brise le plus tôt possible.
Ces deux derniers jours ont été de beaux cadeaux des cieux. Mes marches quotidiennes étaient jubilatoires. De sentir ce soleil chaud, cet air doux, d'entendre les oiseaux pépier - dont un majestueux cardinal haut perché qui s'en donnait à coeur joie -, ça m'a donné envie de sauter à pieds joints dans tous les trous d'eau croisés. Mais pour cela, il me faudrait de bonnes bottes de pluie, et je les aurai.
Demain matin, nos voisins Brésiliens nous reçoivent pour déjeuner. Tg. préparera des crêpes aux garnitures sucrées et salées. Tous réunis, nous pourrons porter un toast au jus d'orange à Oe. qui a passé son examen pour devenir citoyen canadien ce matin même malgré que ce ne soit que dans quelques semaines qu'il saura s'il est oui ou non accepté comme membre en règle de notre belle démocratie représentée sur tous les poteaux par l'érable à sucre.
Vingt-deux ans aujourd'hui que mon père est décédé.
Un an jour pour jour que Ch., la petite fille de mon amie d'enfance Ct., est née.
Quatre jours que la seconde fille toujours innommée de mon ostéopathe adorée a pointé le bout de son paraît-il joli nez dans notre monde, en véritable valentine. Valentine, c'est joli, oui?
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