orphelins de l'Éden

1.30.2011

pour en finir

Petit update sur mon mal de dos. Il est 22 h 22 au moment où je couche ces mots. M. est monté se mettre au lit juste après que nous ayons terminé le visionnement d'un autre film, (500) Days of Summer, adorable soit dit en passant. Moi, j'aurais bien aimé en faire tout autant, aller me glisser entre les draps moelleux, laisser mon corps se détendre et s'oublier pour toute la nuit, mais voilà, je suis encore soumise à ce régime de rationnement de mes heures de sommeil.

Maintenant, quand garçon s'endort autour de 20 h, je me tire du lit pour aller rejoindre M. dans le bureau au sous-sol. La plupart du temps, nous regardons un film, mais parfois, j'écris pendant qu'il surfe le net et quand il monte, je lis. Vers 23 h 30, ma journée se termine enfin et le lendemain, la douleur me réveille environ au même moment où garçon s'étire en pétant avant de pleurnicher un peu pour appeler le sein du matin.

Honnêtement, je m'y suis habituée. Je récupère ce que je peux quand je le peux et mon énergie s'ajuste en fonction de cette adaptation forcée. Cependant, force est d'admettre que la fatigue ne me guette pas à journée longue de sa charge oppressante, loin de là. Un rythme s'est imposé en douce et je continue à fonctionner tout à fait normalement.

La machinerie humaine est fascinante de cette façon-là. Je vous ai déjà dit qu'au moment où j'ai choisi de couper le café juste un peu avant ma vingtaine, mes brûlures d'estomac et mes maux de tête ont complètement disparus. Ce n'est qu'après le sevrage que j'ai réalisé à quel point j'étais mal en point. Avant de ne plus nourrir mon caféisme, je vivais avec ces inconforts physiques parce que je m'étais adapté à eux, tout bêtement.

Aujourd'hui, ce n'est pas bêtement que je me suis adaptée à ce mal nocturne, c'est par manque de veine. Les circonstances ont fait que mes rendez-vous avec mon ostéo adorée qui va accoucher ces jours-ci aient été espacés ou consacrés à Bo. plutôt qu'à moi, parce que mon coeur de mère suspectait un blocage à l'origine de son incapacité à ramper à quatre pattes, ce qui s'est avéré.

L'hourra de tout ça, c'est que mardi, je m'en remets aux mains d'un massothérapeute holistique qui m'a été référé par mon amie d'enfance retrouvée depuis plus d'un an, Ct. Il l'a beaucoup aidée à récupérer sa forme physique lorsqu'elle a été impliquée gravement dans un accident d'automobile. Je n'ai pas renoncé aux visites chez cette ostéopathe que mon ostéo m'a recommandée, bien au contraire, je les attends avec impatience. Seulement, elles auront lieu à partir de la mi-février. D'ici là, peut-être que ce délieur de tensions pourra apaiser le nid de pierre qui me pétrifie la mobilité chaque nuit.