l'eau qui dort
Depuis que je suis allée festoyer une soirée parmi les gens du onzième début décembre dernier, mon milieu de travail m'est revenu trois fois en rêve. À chaque fois, je ne suis plus du tout dans le coup. Les techniques de travail ont changé, les aires que j'avais connues ont été complètement réaménagées et de nouveaux venus me croisent comme si j'étais une page blanche, nue d'expériences qui me couvriraient de crédibilité dans la boîte. The new kid on the block, celle qui cherche le numéro des locaux au haut des cadres de porte comme à son premier jour à l'école secondaire.
Je ne suis pas du genre à angoisser à l'idée d'intégrer un nouvel environnement. Jamais eu d'insomnie la nuit précédant un premier jour de travail ou d'école. Moi, la réglée au quart de tour dans sa routine au quotidien, je suis ouverte à l'expérience de plonger corps et âme dans ce qui doit devenir la réalité présente. J'y prends même plaisir. Ces occasions de renouveau prennent source dans l'humain et je suis friande de ce frottage d'énergies.
Enfin, je dis que je le suis et ce n'est peut-être plus aussi vrai. Devenue insulaire, mes contacts sociaux ont fondu telle neige au soleil et je me retrouve souvent à faire du one-on-one soit avec M., soit avec mes voisines, soit au bout du fil téléphonique avec quelqu'un de ma famille ou une amie. L'économie du silence me plaît beaucoup depuis que je veille sur garçon et je me découvre moins encline à nourrir les filons de conversations.
Je sens que ma drive a la pédale douce. Seul le futur sait ce que ma vie professionnelle me réserve et vraiment, septembre est encore bien loin.
1 Comments:
comme disait le bon jeune jésus! la parole est d'argent, le silence est d'or!
profites bien de tes 6 mois restants, et en deux tps trois mouvements tu retrouveras ta place au 11ème, c'est comme faire du vélo, ça ne se perd pas!
je t'embrasse!
jo
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