orphelins de l'Éden

12.21.2010

mantra

Oa. vient faire un saut de crapaud surprise en matinée. Il y avait deux semaines que je ne l'avais vue. Bien sûr, nous nous parlons régulièrement au téléphone, mais de l'avoir devant moi, c'était beaucoup plus sympathique.

Elle arrive les mains pleines. Ce sont vos cadeaux qu'elle me dit. Trois belles paires de bas qu'elle a tricotées de ses mains, une pour chaque bipède vivant au paradis. Nougat le gros chat n'aurait de toute manière sûrement pas apprécié autant que nous. Aussi, dans une boîte en carton, il y a un singe de bois comme celui de Mx. avec lequel Bo. avait joué à faire rouler en le tenant par sa longue tige lorsque nous sommes allés manger le bortsch. Oe. l'a trouvé quelque part aux États-Unis. Que de générosité de la part de leur petite famille.

De notre côté, les cadeaux seront bien maigres cette année, pour ne pas dire inexistants. Avec les années qui passent, la distribution diminuait, mais cette fois, mon congé sans solde fait que nous l'avons suspendue complètement, anniversaires compris. Nous nous en tenons à recevoir une fois de temps en temps nos proches avec un bon souper, si l'occasion se présente.

Bien sûr, je pourrais me lancer dans la production massive et peu coûteuse de biscuits maison par exemple ou dans la confection de boules de Noël en origami, mais non, j'ai plutôt décidé de ménager mon énergie en savourant mon quotidien auprès de garçon. Aucun stress donc, même s'il est positif. Sous l'arbre chez ma soeur B., il y aura à déballer des cadeaux pour les enfants, qui auront été déposés là par leurs parents respectifs, en d'autres mots, pas d'exagération en vue. Réduire le nombre les fera apprécier d'autant plus le moment.

De toute manière, Noël, c'est surtout un beau prétexte pour se réunir afin de profiter les uns des autres pleinement. À force le répéter, on va finir par y croire vraiment.