orphelins de l'Éden

4.24.2009

vendredi - dernier jour complet dans notre eco-tent

Levés à 6 h 30, nous déjeunons en regardant un autre jour splendide débuté. Nous descendons ensuite à la plage après avoir remarqué une colonne de fourmis minuscules qui a envahi l'étage supérieure de notre espace cuisine, là où les chaudrons sont rangés. Nous tentons de les chasser du mieux que nous le pouvons et j'avoue que nous utilisons un peu de l'aérosol RAID acheté chez Lily's, pas du tout écologique. J'ai des limites.

Pour nous rendre au sable blanc au creux de la baie, il nous faut d'abord emprunter le sentier rocailleux et abrupt. En chemin, je prends quelques photographies de cette végétation sèche. Le soleil est cuisant même s'il n'est que 10 h 15 du matin et quand nous arrivons à l'eau turquoise, nous plongeons dans la mer fraîche pour la dernière fois. Vraiment, cette petite baie est assez paradisiaque merci. Nous nageons tranquillement pour finalement sortir et poursuivre notre chemin jusqu'à Drunk Bay, là où l'océan frappe les rochers avec fougue. C'est hier soir après le souper que nous sommes montés au bout de la route de l'Estate pour prendre place sur le banc placé là pour admirer la vue que nous avons aperçu l'océan admirable en effet, dans toute sa force, à quelques minutes seulement de marche de la plage où nous sommes allés toute la semaine.

En nous rendant aux rochers de la rive, nous contournons l'étang brun coincé entre la baie et l'océan de Drunk Bay. Nous comprenons que tous les gens qui passaient avec des seaux blancs au bout de leur bras venaient de récolter du sel, d'où le nom Salt Pond. Nous apprenons par un couple âgé de locaux venus faire le plein, que la récolte se fait environ aux cinq ans après une période de trois mois de sécheresse. Le sel s'accumule sur les bords de l'étang et une fille le ramassait à pleines poignées.




Plus loin, nous sommes arrivés à la côte où les vagues plus fortes venaient se fracasser sur les rochers. D'autres visiteurs ont laissé une trace de leur passage en assemblant des bonshommes avec les pierres. Partout sur les gros rochers, des formes humaines sommaires bravent le temps. M. et moi dévorons des pommes, hypnotisés par le va-et-vient de l'océan, perchés sur d'immenses rochers, vagues humaines sommaires à notre tour.



Nous rentrons au bout d'une demi-heure en repassant par l'étang, puis la baie, à laquelle M. envoie un baiser, puis le sentier. Le soleil est roi et épuisés, nous regagnons notre hutte pour dîner. Nous lisons dans l'après-midi, profitant de nos derniers moments de repos dans notre coin reclus.