orphelins de l'Éden

4.23.2009

jeudi - plus que deux jours au paradis ailleurs

Hier soir, après que le soleil ne soit tombé, que nous aillons souper, fait la vaisselle et lu encore un peu, M. m'a appelé à venir le rejoindre dans la nuit noire pour voir le ciel étoilé. Sur le coin de Terre où nous sommes, il n'y a pratiquement aucune pollution lumineuse alors sur le dos de la voûte céleste, notre oeil apercevait même de la poussière scintillante entre les astres plus brillants, pareille à un voile léger, mais dense, sans doute tissé de constellations ultra lointaines. Un ciel comme je n'en avais jamais vu dans ma vie, même pas lorsque je fus, pendant quelques nuits, à même d'observer le spectacle nocturne en périphérie d'un village africain.

Et puis hier après-midi, nous avons loué des palmes et des masques pour faire du snorkeling dans la baie au pied de notre hutte. Parmi les coraux, nous avons vu des poissons multicolores de toutes les dimensions, mais ni requin dormeur ni raie ni tortue ni barracuda que nous aurions pu croiser.

Ce matin, après s'être enfilé un solide petit-déjeuner constitué de bananes plantains frites et de pain doré, nous nous sommes rendu à une autre plage, à une autre baie. Nous avons marché sous un soleil de plomb jusqu'à Lameshur. Nous avions apporté le matériel de snorkeling, quelques petites choses à se mettre sous la dent et deux gourdes d'eau, ce qu'une femme, que nous avons rencontrée dans sa cour en nous y rendant, fut bien heureuse d'apprendre. You're gonna need it to get up there. Par deux reprises, nous sommes allés explorer la barrière de coraux où, encore une fois, nous avons repéré des poissons tropicaux, certains d'un mauve presque fluorescent, d'autres avec des rayures jaunes, et certains encore ressemblant à des arcs-en-ciel sous-marins, et un parmi tous avec une peau rappelant les écailles d'un serpent. La marche du retour fut accablante et il m'a fallu m'asseoir une bonne dizaine de minutes à notre arrivée à la hutte avant que ma tête n'arrête de tourner. Bien sûr, j'ai bu pour récupérer toute cette eau suée et chasser le tournis.

Pour le dîner, je nous ai préparé une salade pas mal du tout:

1 1/2 t. de pennes cuits
1 demie d'une petite canne de fèves rognons bien rincées
2 échalotes vertes hachées
1 1/2 avocats en dés
2 t. d'épinards frais hachés
1 t. de lanières de piments rouges coupées en deux
un trait d'huile d'olive
jus d'un citron
sel au goût

Mais pour le souper, beurk! Le saumon acheté au Lily's goûtait la semelle de botte. Heureusement que nous avions du riz et des asperges (encore, mais que voulez-vous il n'y avait pas moyen de trop varié) pour nous boucher un trou. Il est 19 h 30 et nous nous mettons au lit bientôt, complétement crevés par la marche de la matinée. Je m'abandonne, sommeil réparateur.

1 Comments:

At 9:54 p.m., Blogger A. said...

Eh bien voilà,

Je m'insère doucement entre une recette et quoi d'autre??? un signe de vie c'est ça? Je baigne encore je ne sais trop où, en espérant ne pas trop démantibuler les paramètres de ton blogue qui est, ma foi, très bien conçu. Bon euh... une première visite croche et impromptue, maladroite sans doute mais qui me forcera certainement à y retourner. J'adore le groupe de musique prometteur que vous avez mis. Quelle cadence. J'ai dansé une bonne partie de la nuit.
A.

 

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