samedi - jour de déplacement vers St-Thomas
Parce que notre vol est à 7 h 45 demain matin, nous dormirons notre dernière nuit à deux pas de l'aéroport, dans un Best Western appelé Carib Beach. Avant de quitter notre Eco-tent, nous ratissons tous nos vêtements, nos sacs, nos effets personnels, nos livres même, pour éviter de transporter des coquerelles avec nous. Notre travail minutieux porte fruit puisque deux bestioles s'accrochaient à des fringues, malgré que nous les brassions vigoureusement. Une fois nos sacs empaquetés, nous balayons la hutte et allons à la réception pour y laisser notre clef et surtout, pour y récupérer nos passeports, que nous avons bien failli oublier. Chargés comme des mulets, nous rejoignons la route pour attraper l'autobus local, que nous avons attendu 40 minutes installés sur un coin ombragé, qui nous amena au traversier.
Nous arrivons juste à temps pour sauter sur le bateau quittant Cruz Bay en direction de Charlotte Amalie à 11 h 15. Le voyage entre les îles dure cette fois 45 minutes et une fois sur St-Thomas, nous sautons dans un taxi pour nous rendre à l'hôtel afin d'y laisser nos bagages. En chemin, nous passons à côté de la centrale d'énergie générant toute l'électricité de l'île. Quand je demande au chauffeur quelle est la source d'énergie utilisée pour produire l'électricité, il ne sait pas vraiment, mais nous apprendre qu'ils étudient la possibilité d'avoir recours à l'énergie solaire. Plus tard dans l'après-midi, M. déterminera que c'est sans doute une centrale carburant au charbon vu les colonnes de fumée noire et épaisse s'échappant dans l'atmosphère.
De retour au coeur de la ville, nous dînons au Pizza Hut où je m'impatiente à cause du piètre choix. Parfois les blocages alimentaires de M. pèsent lourds, surtout quand vient le temps de manger au restaurant. Pizza Hut est une valeur sûre pour lui, plus que certains établissements proposant des plats trop exotiques à son goût. Nous faisons la paix avant d'engloutir des pointes de pizza grasses et nous commençons notre exploration de Charlotte Amalie.
Rapidement, nous réalisons que nous n'achèterons rien pour nos familles et amis puisqu'ici, une boutique de bijoux n'attend pas l'autre et qu'à l'autre bout du spectre, les boutiques de souvenirs offrent des articles cheap avec une inscription "St-Thomas" dessus: camisole grillagée, verre à shooter, tasse en forme de crâne genre pirate, etc. Sur St-John, ayant passé la semaine dans un environnement complètement en marge de la société de consommation, nous aurions eu l'option de revenir avec des cartes postales pour tout le monde.
Bref, après une heure à tourner en rond, nous décidons de revenir à l'hôtel en sautant dans un taxi public qui nous laisse à l'autre bout complètement de l'aéroport et nous contraint à nous rendre à pied à l'hôtel sous, à nouveau, un soleil cuisant. Nous parvenons à la réception au bout d'une demi-heure de marche et de mal de coeur - mélange de pizza et de jus au pamplemousse rose Minute Maid hyper sucré. Un gars babacool nous dirige à la chambre 122. Après une sieste pour M. et un peu de télé pour moi - je découvre la télésérie The no1 ladies' detective agency -, nous sautons sous une vraie douche, dans laquelle l'eau ne pue pas le pet - comme c'était le cas dans l'installation de l'Eco-tent où l'eau était chauffée à l'énergie solaire. Nous partons souper sur une terrasse qui donne sur une baie où sont amarrés de somptueux voiliers. Repus, nous rentrons nous mettre au lit. L'alarme sonnera à 5 h 20 demain matin.
Fin
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