orphelins de l'Éden

1.08.2008

ode

Airs de matin triste où la pluie remplace le soleil, où les corneilles tournoient attirer par les ordures, où mon dos brûle parce qu'à peine réveillée, je me suis recroquevillée sur le divan orange pour me plonger dans un film trop long empreint de spleen presque nauséabond tellement il en était saturé. Silence. Moiteur. Autant d'éléments susceptibles de mettre en scène une belle marche solitaire. Promenade invitante pour découvrir l'esthétique du jour au zénith pâle. Le temps est à la poésie. Assurément que les humeurs battent sourdement et que les muses tapies, prêtes à tout pour plonger dans le premier venu, dans le premier curieux, guettent le rôdeur dans l'atmosphère improvisé des marais. Par un tel jour, il faut être à fleur de peau pour percevoir la brume du battement d'ailes d'un ange et devenir aussi merveilleux.

2 Comments:

At 10:27 p.m., Anonymous Anonyme said...

Tu fais partie des anges qui passent par temps triste.. Merci d'être là, toujours aussi fidèle...
NC

 
At 9:35 a.m., Anonymous Anonyme said...

Salut ma Lu,
Je vois que tu as plus de temps pour ecrire maintenant que la neige est partit !! Continue avec les histoires de la famille ...Comment etais les bets de Grand maman a Noel ....salade de chou ....les tartes oh je me suis ennuyes de cette nourriture delicieuses !!
BF

 

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