orphelins de l'Éden

12.28.2007

renouer avec le onzième

Eh voilà, je reprends du service, je réintègre les rangs. Dans moins de trois heures je serai de nouveau à l'orée d'un quart de travail de huit heures. Allez hop, à pieds joints dans le rythme. Courses, cuisine, voyagement, boulot, dodo. Qu'il fût bon ce congé. Délicieuses ces journées aux horizons sans bloc préprogrammé dévorant mes cases horaire. Travailler pour me nourrir, me loger, me sentir en sécurité. Gagner mon pain pour pouvoir le partager en retour quand l'occasion m'est donnée de gâter les miens ou de surprendre un itinérant ou un musicien de métro. N'empêche, délicieuses ces journées. Exquis ces moments à vivoter. Comme hier au Musée Contemporain avec Sr., revenue de cinq semaines au Venezuela depuis peu, à passer d'une pièce à l'autre, d'une projection présentant les terres tibétaines à un montage vidéo amusant articulé autour du rôle du téléphone dans le cinéma à un piano argenté synchronisé aux mouvements des spectateurs émerveillés par le joueur fantôme à l'exposition principale mettant en vedette les oeuvres de Vik Muniz, moine moderne, génie rigolo, allumeur de conscience. Courez-y, ça se termine le 6 janvier. L'art, ça fait bondir l'esprit. C'est bon pour le coeur. Rien de mieux pour terminer ou commencer l'année en beauté.