orphelins de l'Éden

1.02.2008

3, 2, 1, prêt, partez!

L'année commence comme ça. Je ne rentre pas au boulot pour mon premier shift de l'an 2008. Je suis encore un peu malade. Ça augure bien. Je me tire du lit à 11 h. J'en avais bien besoin.

L'année a en fait commencé hier comme ceci: le téléphone n'a pas dérougi. J'ai appelé ma maman pour lui souhaiter une bonne année, puis ma grand-mère, pour la même raison. Après, j'ai parlé avec ma soeur G. Quelques minutes plus tard, le téléphone sonne. C'est mon amie Jl. Nos échangeons nos voeux. Un autre ami appelle. Bonne année, santé, amour, succès. Il me dit que cette année nous appartient. De la ligne de départ, je suis d'accord. Je me sens en pleine forme mentale. Prête à enjamber toutes les haies. Je suis à la charnière et bon dieu que le passé est mort et enterré. Seul le présent m'importe, à part pour le futur florissant que je hume parce que tout prêt. La récolte, je la vois à proximité. Les fruits mûrs pendent des arbres chargés, jaillissent de terre par milliers. Le jardinage ardu des derniers temps a ouvert mon appétit. Je mords dans la vie sans scrupule, sans complexe, sans angoisse, sans contradiction. C'est décidé.