orphelins de l'Éden

1.18.2008

c'est le début d'une belle journée*

Levez tôt ce matin malgré le fait que je travaille de soir cette semaine et que je me mets au lit autour de minuit. Je me suis levée tôt toute la semaine. Le sommeil n'arrivait pas à me retrouver une fois que l'alarme sonnait pour le réveil de mon amoureux.

Aujourd'hui, je me rends dans un endroit merveilleux, un autre, pour 11 h 30. Là, à cette heure précise, Cht. et moi avons rendez-vous pour souligner son anniversaire qui était hier, Cht. que j'apprends à connaître de plus en plus en dehors du contexte du onzième. Son écoute sincère, sa folie douce, sa générosité naturelle et une foule d'autres belles choses qui émanent d'elle me font apprécier sa présence. Chez Byblos aux murs de vitres, au mobilier de bois chaleureux, là où l'on sert une cuisine moyen-orientale, notre rencontre ne peut qu'être parfaite dans la luminosité voilée du matin enneigé.

Pendant que M. se préparait ce matin avant de quitter pour accomplir son dernier quart de travail avant une fin de semaine bien méritée, il s'est mis à chanter. Ça lui prend parfois de déconner sérieusement, en répétant en boucle des mots qu'il se met en bouche et auxquels il colle un air pathétique pour leur donner une poussée rythmique qu'il passe ensuite en boucle. Une forme de mantra obsessif tapant royalement sur les nerfs, mais qui, venant de lui, ne peut que me faire rigoler à tout coup. Ce matin donc monsieur se lance dans un "Seul sur la plage, les yeux dans l'eau..." guttural qu'il pousse à tue-tête de derrière la porte de la salle de bain. Animal des Muppets Show rencontre Roch Voisine et je me bidonne les deux mains dans l'eau chaude de mon évier, lancée dans une vaisselle au petit matin. C'est pour ça que j'aime M., parce qu'il délire parfois, parce qu'il joue, qu'il s'amuse. Comme un gamin. Je craque pour toi et cette fois, je craque parce que tu m'as transformée en fondant au chocolat avec tout ton amour enveloppant de cette semaine. Merci encore et encore et encore.

*Paroles de mon super héros qui, en terminant de déneiger la voiture, prend la peine de venir me les offrir, moi, en pyjama et les cheveux en bataille, debout derrière la fenêtre de la cuisine éclairée un étage au-dessus de lui, lui, emmitouflé jusqu'au cou, le balai à la main, debout sous les flocons fouettés par les courants, dans une noirceur bleue, les yeux rieurs.

2 Comments:

At 9:46 a.m., Anonymous Anonyme said...

Un beau message très souriant, un sourire au coeur - sourire qu'on ressent et qui est ultra contagieux

=)

 
At 7:07 p.m., Anonymous Anonyme said...

Oui, c'est bien rigolo ton blogue Lu! Bravo, c'est drole de ce voir analyse.
;)
M

 

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