orphelins de l'Éden

8.04.2013

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Les vacances.  Ce moment de l'année qui nous rapproche, du simple fait d'être les uns avec les autres, à chaque heure qui passe ou presque.  Cette année, bien modestes seront-elles, pas que nous soyons du genre jet-set de toute manière, mais disons que mon congé sans solde nous force à tenir les cordons de notre bourse serrés.  Alors, comme M. aime à le dire, profiter au maximum de notre paradis, surtout que toute l'année, nous travaillons pour bien y vivre.

Et puis, bien sûr, voir mes soeurs et leur petite famille, comme je l'ai déjà mentionné.  À ce propos, les retrouvailles ont déjà eu lieu la semaine dernière, pour quelques jours, et force est d'admettre que malgré tout l'amour que nous avons les unes pour les autres, il nous faut chacune mettre de l'eau dans notre vin pour mieux le partager.  Mes soeurs et moi menons toutes notre barque - lire ici cellule familiale - et de nous retrouver nous confronte à d'autres façons de vivre, bien qu'elles soient similaires sur plusieurs aspects.  Leçon d'adaptabilité obligée.

Mais au-delà de ces deux semaines tous ensemble, le déclenchement du vrai décompte vers mon retour au onzième.  Dans moins d'un mois à partir d'aujourd'hui.  Déjà commencé à préparer M. mentalement de ses réveils plus tôt - d'une heure environ -, puisque ce sera lui qui devra s'occuper des cocos - déjeuner, habillement, départ pour chez C., cette éducatrice en or.  Déjà entamé la préparation de ce changement de garde majeur auprès de garçon et de fillette, en leur en parlant.  Peut-être profiter des jours qui viennent pour stocker le congélateur de sauce à spaghettis, de tourtières, de potages, de pâtes brisées.  Sûrement magasiner une nouvelle paire de chaussure confortable et propre pour le travail.  Rêver à ce retour dans ma grille horaire de mon activité physique de prédilection: la marche.

Depuis que fillette marche et se débrouille de mieux en mieux, j'ai délaissé la poussette lors de nos sorties le jour afin de l'habituer à ne pas se fier sur le machin à roulettes pour se mouvoir.  Je dois admettre qu'elle abouti dans mes bras souvent, mais je tiens à ce qu'elle s'exerce le plus possible.  J'avais comme objectif qu'elle puisse suivre le groupuscule des amis de la garderie lors de sorties à pied dès son intégration.  Je crois que nous y avons bien travaillé.  Malheureusement, c'est mon échappatoire physique qui a écopé, vu les courtes distances que nous parcourons.  Je reprendrai ma bonne habitude quotidienne sous peu, en espérant voir fondre les kilos en trop qui me collent à la taille.  Surtout, retrouver le plaisir de bouger.    

Retrouver aussi celui de lire dans l'autobus.  Celui de travailler au onzième.  Celui de socialiser avec mes collègues.  Celui d'être avec moi, sans les enfants.  Voilà, c'est dit.  Revenir à des moments qui m'appartiennent.  À part entière.  De quoi me donner le tournis.

1 Comments:

At 11:22 p.m., Anonymous Joanna said...

YES madame! des moments pr "Me myself and I", c'est précieux en masse!!! enjooooyyyy!

becs de notre 3ème nuit à val david :O)

 

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