orphelins de l'Éden

4.01.2013

plaisir déculpabilisé

Sens ma bouche.  Garçon dit cela quand il vient de manger quelque chose qu'il aime beaucoup, et puis, il ouvre grand à s'en décrocher la mâchoire.  C'est sa façon de partager le délice tout juste avalé.  Du chocolat par exemple, ou un suçon.  Sens.  Ça sent quoi.  Le chocolat, les fruits.  Heureux qu'il est ce petit bout d"homme, comme si, avec ma réponse, je venais de lui donner une autre bouchée de péché gourmand.

Alors avec Pâques, imaginez, bien que le Lapin n'ait pas du tout exagéré.  Plusieurs belles pièces d'art mangeables sont rangées dans une armoire et pour les desserts des repas à venir, mon petit doigt me dit que Bo. demandera du chocolat.  Surtout qu'il est noir, peint à la main ou équitable.  Et que le produit de qualité des graines fermentées, torréfiées, puis broyées du cacaoyer favorise le transit intestinal grâce à sa haute teneur en fibres - toute proportion gardée, plus qu'une courgette ou qu'un concombre -, permet de lutter le vieillissement des cellules parce que bourré de flavonoïdes, antioxydants qui limitent également l'apparition de mauvais cholestérol, dilate les vaisseaux sanguins et améliore la coagulation, fournit une bonne dose de magnésium qui aide à combattre la fatigue, le stress et l'anxiété, et finalement, contient des tryptophanes qui deviennent de la sérotonine, un neurotransmetteur qui joue un rôle sur l'humeur en apaisant, sans parler qu'il favorise la sécrétion d'endorphines, hormones du bonheur*.

Je sais bien qu'il faut du sucre pour adoucir l'amertume du cacao.  Mais avec modération, notre raison peut bien fondre le temps que se réjouissent nos papilles.

* Lire le mini-dossier Le chocolat, un trésor de bienfaits pour la santé...