orphelins de l'Éden

7.27.2007

tournoyer

Il faisait très chaud hier, à se promener dans les rues du Vieux-Port. Nous avions en tête d'aller visiter l'exposition le Monde du Corps 2 et puis de faire une pause repas chez Cluny. Parfois, il faut accepter que le plan tombe à l'eau. Nous avons d'abord marché de Bonaventure au quai où se trouve l'exposition. En nous rendant, nous voyions beaucoup d'hommes et de femmes assis sur les murets et les bancs, un peu partout dans les aires ouvertes. Il était environ 11 h. Tôt pour dîner, mais que voulez-vous, le beau temps les appelait peut-être. Puis au Square-Victoria, les feux de circulation ne fonctionnaient pas. Mais nous nous rendions, confiants du déroulement de la journée. Une fois arrivés devant le Musée des sciences, plusieurs employés étaient regroupés en petites grappes et sur la porte, on annonçait que le lieu était fermé pour une durée indéterminée. Ah, ah, une panne.

Nous sommes donc repartis direction Cluny, plus vers l'ouest. Ce resto dont j'ai entendu parler des années auparavant est situé en plein coeur du quartier des technologies dans le Vieux-Montréal. D'ailleurs, il est fermé le week-end et en soirée, à part pour quelques rares jeudis ou vendredis, dépendemmant de ce qu'il se passe à la Fonderie Darling, mecque culturelle qui lui est annexée. De mémoire, j'ai retrouvé le dit restaurant un jour que je me promenais dans ce quartier étrange. C'est au coin des rues Prince et Ottawa que se trouve ce petit bijou. Là, la formule emprunte au concept de cafétéria, mais l'analogie s'arrête là. Ce que l'on y sert est d'une qualité exquise et l'on apprête le tout avec beaucoup de raffinement culinaire. À tout coup, il y a des antipasti et des sandwiches et un ou deux plats chauds et un potage, sans oublier un ou deux desserts à faire succomber n'importe quelle dent sucrée. M. et moi nous sommes rabattus sur une assiette d'antipasti accompagnés de pâtes pesto et de salade de patates et pois chiche. Outre la nourriture, il y a la majestuosité du lieu tout de béton, de vitres immenses, de fer et de bois. Cluny prend racine dans une ancienne usine et n'a rien changer ou à peine au squelette d'origine. Des tables de bois immenses transforment les affamés en commensaux et la lumière qui flotte s'étend partout sous les plafonds hauts de vingt pieds. Lieu magique s'il n'en est un.

Repus, nous tentons de trouver un guichet Desjardins dans ce quartier touristique où les Toronto Dominion, les Royal Bank et les Bank Scotia pullulent. Aussi, M. sent poindre une ampoule à cause du frottement de sa courroie. Oui, nous portons encore nos crocs. Trouver une pharmacie dans ce quartier de "regardez à gauche, regardez à droite, vous verrez" est aussi tout un aria. Nous repérons un guichet à deux pas de la sculpture-fontaine de Riopelle, près de la Place d'Armes. Reste plus que les diachylons. Finalement, tant qu'à faire, nous nous rendons au Complexe Desjardins, à pied toujours. Là, dans l'Uniprix au sous-sol, je mets la main sur un nouveau produit dont j'ai testé l'efficacité pendant une partie de soccer. C'est ma soeur G. qui m'en avait parlé. C'est un genre de déodorant que l'on applique là où il y a la rougeur précédant l'ampoule où là où l'on pense qu'il y aura frottement. En fait, je dis déodorant, mais c'est parce que c'est un tube similaire et que ça s'applique de façon similaire. Le principe est simple, c'est une huile végétale qui permet un glissement plutôt qu'un frottement. Diablement efficace.

Donc frotte, frotte sur le talon et nous voilà repartis vers le fleuve pour voir si l'exposition est maintenant accessible. Marche, marche encore. Rendus là, c'est encore fermé. Parce qu'il fait chaud et que l'on a pas pris de dessert, je veux une boisson froide d'un comptoir laitier. Direction Place Jacques-Cartier chez Ben & Jerry's, baratteurs au souci écologique. Notre limonade fait de petits fruits du Québec, de sorbet au citron et de jus de fruit pur, nous est servi dans un contenant biodégradable fabriqué à base de maïs. On sirote notre potion glacée en regardant les touristes envahirent chaque pouce carré du lieu historique.

Marche, marche pour une troisième tentative musée. Cette fois, ça vient d'ouvrir et le flot d'individus est dense. On décide de foncer quand même. Mais en ligne, des adolescents devant nous nous apprennent le prix par leur conversation. La visite nous coûtera 25 $ chacun. C'est comme cela que nous nous faufilons hors de la ligne d'attente, direction Bonaventure. Marche, marche dans le soleil accablant. Parfois, il faut accepter que le plan tombe à l'eau et réaliser qu'au final, on a quand même passé un bon moment.

1 Comments:

At 9:45 p.m., Anonymous Anonyme said...

hummm je ne sais plus où j'ai vu mais il y avait un rabais de 5$ par personne dans un magazine.. Ah oui !!
Va chercher le guide des activités touristiques du québec, me semble c,est là dedans !

Et ben et Jerry sont pas qu'écologiques, ils ont été dans les premières personnalités publiques américaines à se revendiquer contre la guerre en Irak.
Bien avant Madonna et toute la gang de Jetsetters de L.A...

Bonne cause, bon public !!

M-H

 

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