orphelins de l'Éden

7.25.2007

encore en congé

Voilà, vaut mieux profiter des beaux jours ensoleillés. Déjà, le téléphone sonne pour M., employeurs à la recherche de jeunes poulains pour leur écurie. Alors, j'ai demandé à ma patronne au onzième quelques jours de congé et puis, voilà, vaut mieux profiter des beaux jours ensoleillés.

Sur nos super bécanes, chaussés de nos crocs, les orteils dans le vent et le front au soleil, nous nous sommes rendus au Fort de Chambly, impressionnante bâtisse de pierres, érigée stratégiquement sur une pointe de terre plongeant dans un cours d'eau au courant brassé de moutons blancs. Autour du témoin de l'Histoire, un parc aux grands arbres accueillent des pique-niqueurs et des flâneurs. Dans la baie, plusieurs chaloupes prouvent qu'il y a là poissons à pêcher. En regardant dans l'eau, tout ce que je vois c'est un squelette de vélo à la roue arrière manquante qui gît sur le lit de pierres brossées par le temps. La piste cyclable qui nous a mené là est un cordon d'asphalte lisse passant dans forêts et champs. Près de nous, les quenouilles balancent dans le vent en froufroutant. Nous voyons des monarques voleter paresseusement au ras du sol. Je suis une enfant de la campagne. Mes origines battent dans mon sang. Ivresse de l'air chargé des parfums de toutes sortes. Beauté des feuilles que les arbres portent comme des milliers de colliers de perles superposés. Boum, boum. Boum, boum.

De retour, à la maison, nous dînons et puis, direction musique et poisson pour le souper. Je mets la main sur un album de chansons interprétées par Nina Simone, remixées par des bidouilleurs techno. Ensuite, nous allons dans un marché couvert à Brossard où sont réunis une fruiterie, un comptoir Première Moisson express, une poissonnerie, une fromagerie, une SAQ et autres. Je commande une livre de saumon biologique s'il vous plaît et je suis agréablement surprise parce qu'ici, je paie dix dollars de moins qu'à Montréal. Rapini, pêches de l'Ontario, poisson et croissants plus tard, nous revenons au paradis. Bientôt, je cannerai des fruits à la chair orange, mais pour l'instant, celles que nous venons d'acheter sont encore un peu dures. Sur le comptoir, elles mûriront pour devenir des boules de jus et moi, je suis une boule de repos bien mérité.

1 Comments:

At 6:12 p.m., Anonymous Anonyme said...

Et moi je t'embrasse bien fort!

Bonheur, bonheur, quand tu nous tiens! Comme le dit ma petite Telia : "c'est dé-li-ci-eux"...

Oui, voilà, la vie est délicieuse.

xxx
Juliette

Bonnes vacances les amoureux!

 

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