orphelins de l'Éden

2.04.2007

rockets

O.K., les Lays, c'est Sm., notre hôte - en fait son papa est celui qui nous accueillait tous sur sa terre - aux patins non aiguisés. Eh oui, il est arrivé avec de beaux patins neufs, mais personne ne lui a dit qu'il devait les faire effiler. Il s'est quand même très bien débrouillé. Comme la plupart d'entre nous, en tenant en équilibre et en s'en remettant à la main du hasard pour guider la rondelle.

Nous nous sommes rencontrés à 11 h sur le trottoir d'en face pour ensuite sauter dans deux voitures et filer sur la 40 est, direction Berthierville. Sur le chemin, les deux bolides compacts se sont suivis en douce dans la journée tantôt enneigée, tantôt grise.

Un arrêt à l'épicerie plus tard, nous repartions avec de la bière, des pains oblongs et des saucisses, histoire de s'improviser des hot-dogs sur le feu. Mr. a grapillé des branches pour griller le tout façon guimauve. Le résultat a réussi à calmer la faim. L'objectif était le bon.

L'important fut le temps de glace. Quel plaisir de se lancer les uns et les autres sur la surface polie au milieu de nulle part. Avec des bottes de foin en guise de poteaux, le buts ont aussi servi à amortir de temps en temps la chute d'un joueur ayant perdu le contrôle. Fous rires garantis. P. était sans conteste l'étoile du match, toutes équipes confondues. À un moment, il jouait contre quatre d'entre nous et réussissait encore à scorer quand l'envie lui prenait. Le jeu démontre les qualités de conciliateur de certains et les tempéraments bouillants d'autres. P. est un joueur d'équipe qui sait faire les passes qu'il faut. Un bon coach, un bon papa, un bon prof.

D'ailleurs, sur le chemin du retour, il s'est amusé à nous questionner sur le Québec en feuilletant un atlas routier. Il nous a défié de nommer la région administrative dans laquelle notre future ville - j'ai nommé St-Hubert-on-the-beach - se retrouve. Oui les amis, c'est la Montérégie. Tout bêtement, je croyais que la Montérégie, c'était la région touristique. M. a nommé toutes les villes contiguës à la ville dans laquelle il a grandit, sauf une, Carignan. De toute manière, St-Hubert fait maintenant partie de la grande Longueuil.

À la maison, nos vêtements sentaient la fumée. Nous avions bourré nos poumons d'air pur sur un coin du monde que l'on appelle St-Cuthbert où les horizons sont libres et infinis. Nous dormirons à poings fermés et nos hématomes de demain seront nos trophées de joie.

1 Comments:

At 1:04 p.m., Blogger Unknown said...

c'était samedi ? de notre côté on a misé pour la raquette à st-côme et c'était super ! On a terminé ca par une soirée raclette chez des amis, de quoi être complêtement morts de fatigue a la fin de la journée

Vive le plein air et l'hiver

M-H maintenant KO à cause des cours...

 

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