orphelins de l'Éden

2.07.2007

comment désamorcer l'apocalypse un mercredi après-midi

Le livre que je lis depuis trois jours commencent sérieusement à m'alarmer. Plan B 2.0, Rescuing a Planet Under Stress and a Civilization in Trouble de Lester R. Brown m'a été recommandé par un collègue. Jusqu'à maintenant, j'ai gobé des chiffres faramineux par rapport au oil peak, comme les spécialistes des combustibles fossibles disent dans leur jargon, au niveau des nappes phréatiques qui chutent dramatiquement, aux lacs qui disparaissent de la surface terrestre, aux tonnes de blé et de riz qui boivent des milliers de litres, à la démographie mondiale qui ne cesse d'augmenter ses rangs au détriment des ressources qui se raréfient.

Un enfant. Un enfant dans tout cela, est-ce possible? Est-ce juste? Alors quoi? Se laisser mourir en tant qu'espèce? S'éteindre tranquillement, ni vu ni connu. Nos siècles ne sont rien comparativement aux ères qui nous précédent. Nous les humains. Eux les espèces nées avec nous dans ces climats, sur cette planète qui s'est transformée en Eden le temps d'expérimenter. Nous ou elle? Le karma planétaire est beaucoup plus vaste que le nôtre, non? Brahma qui nous porte en lui comme autant de molécules, de particules, de globules. Et qu'en est-il de ces nuages d'hydrogène qui explosent pour faire naître des soleils? Et les Raëliens un coup parti. Sont-ils ceux qui s'envoleront forniquer sur une autre planète en observant sur la Terre du haut de leur baisodrome les bombes nucléaires tout souffler quand les pays se déchaîneront pour la dernière goutte d'eau, le dernier grain de blé, la dernière fleur à respirer?

Un enfant c'est plus fort que tout, non?

1 Comments:

At 12:48 p.m., Anonymous Anonyme said...

À la question faut-il continuer, j'y répondrais de la même façon que j'essaie de répondre quotidiennement à la violence. Faut-il répliquer à la violence par la violence? De même, à toi d'en tirer tes conclusions, faut-il répondre à ce déclin et à ce sentiment de la fin par la fin et le désespoir? Si tu peux y faire une différence -et je le crois- réponds avec volonté et vigueur, réponds par la vie que tu peux faire émerger au coeur de cette obscurité. Ajoute une voix, chère amie, à ceux qui rendent sensible la possibilité de ce changement. Ajoute des pas dans cette voie que tu poursuis et peut-être que ça ira mieux. En tout cas, moi, c'est mon seul espoir.
Je t'embrasse

 

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