orphelins de l'Éden

7.20.2006

Jourdain il y a eu

Dimanche dernier, j'ai assisté au baptême de mon neveu, Wiwi. qu'il s'appelle. Le prêtre trop âgé pour susciter l'attention de la petite foule de non croyants et de croyants amassée sous les arcades de l'édifice saint monologuait dans une chaleur à couper au couteau. Aujourd'hui, je me baptise, à vos yeux, parce qu'il faut bien déblatérer quelques fois dans l'espoir de rejoindre son prochain. De retour dans l'église, imaginez-moi avec un appareil photo datant des années soixante, faisant conccurence à mon nouveau beau-frère qui manie son bidule numérique à la vitesse de celui qui cherche l'inspiration comme un grand garçon. Lentement, les paroles du maître-d'oeuvre s'enchaînent et l'autre famille qui partage avec nous cette expérience sacrée avec une vulgarité exemplaire manque de plus en plus d'attention. De notre côté, nous avons tous remarqué le string tigré de la mère de la petite Rose-machin-truc qui arrive dans cette famille spirituelle au sein d'un groupe de joyeux délurés. Et le prêtre qui s'évertue à donner sens à cette rencontre exceptionelle. Et moi et ma soeur G. qui gravissons les marches pour offrir à l'assemblée des mots à propos. Et il fait chaud. On étouffe dans l'enceinte pourtant vaste. On crève, on s'évente avec les pamphlets imprimés pour l'occasion. De toute façon, ill y a une erreur dans la date du baptême. On peut avoir bonne conscience.
Sur le perron, une fois l'eau versée et les lithanies égrainées, nous remercions le bon Dieu du bon vent. À St-Sauveur, il y a quelque part un gâteau qui nous attend.